Sa biographie
Alors qu'elle a à peine 16 ans, la petite Anny Chancel est découverte
par le producteur Claude Carrère.
Grâce à son premier single "L'école est finie", sorti en 1962, Sheila s'est inscrit dans la liste des chanteuses charismatique des années 60.
Elle enchaînera par la suite avec "Les rois mages", "Les gondoles à Venise" ou encore "Spacer".
Un succès précoce
Alors qu'elle a à peine 16 ans, la petite Anny Chancel est découverte
par le producteur Claude Carrère.
A l'époque, elle aide ses parents qui
travaillent sur les marchés de la banlieue parisienne et vendent des
confiseries, mais déjà, elle s'intéresse à la musique et la danse.
Anny
deviendra "Sheila " (1962), qui est également le titre de son premier 45
tours. Le succès arrive très rapidement avec "L'école est finie" (1962)
et les couettes de Sheila deviennent légendAIRes. Au fil des années,
Sheila grandit avec ses chansons et ses fans. "Première surprise partie
" (1963), premier emploi ("L'heure de la sortie" 1966), premier
chagrin d'amour ("Adios amor" 1967)...
Le répertoire de Sheila , entre adaptations françaises de tubes français
et chansons originales, fait d'elle la grande soeur idéale, la "Petite
fil le de Français moyens" (1968), que le public voit évoluer.
Une chanteuse populAIRe
Les années 70 démarrent en fanfare avec des "Rois Mages" triomphants
(1971) et sont marquées par son mariage incroyablement médiatisé avec
Ringo. De leur liaison, on retiendra un inoubliable duo ("Les gondoles
à Venise ") et un fils, Ludovic, né en 1975.
L'époque des copains et
des couettes est révolue depuis un certain temps et un nouveau son venu
d'outre-Atlantique commence à fAIRe parler de lui... le disco. Dès
1975, Sheila s'intéresse au genre avec une version française de
"Doctor's orders" ("Les ordres du docteur") mais c'est deux ans plus
tard que se produira la vraie révolution.
En 1977 sort un disque
intitulé "Love me baby", interprété par un groupe mystérieusement
intitulé S.B. Devotion. Il s'agit bien évidemment de Sheila , qui
révélera sa véritable identité dès que le titre est définitivement
adopté par le public.
Suivront quelques tubes disco parmi lesquels
"Singin' in the rain" et surtout "Spacer" qui lui vaut de se classer
dans les charts américains.
Des adieux différés
Les années 80 sont un peu moins fastes que les décennies précédentes.
Après "Gloria Gloria" en 1982, Sheila rompt définitivement avec Claude
Carrère et se produit elle-même avec l'aide d'Yves Martin, son
compagnon.
Ses albums deviennent plus intimistes mais ne sont pas de
francs succès. On retient néanmoins le très joli "Tangue au", le
désespéré "Emmenez-moi " ou encore "Le tam-tam du vent".
En 1989, Sheila est à l'Olympia pour un concert qu'elle présente comme
étant celui des adieux. Sa prestation est un triomphe ; les fans sont
en larmes lorsqu'elle reprend "Je suis venue te dire que je m'en vais"
deSerge Gainsbourg . Pour autant, la chanteuse remonte sur scène en
1998.
Retour gagnant
Trois ans plus tard, l'artiste sort un double Best o f de plus d'une
quarantaine de titres. De nouvelles versions qu'elle interprète, une
fois encore, à l'Olympia en 2002.
Le spectacle, accoustique, jazzy et
latino, avec lequel elle part en tournée, fait davantage penser à une
revue de Broadway qu'à un concert traditionnel.
L'année suivante, c'est la sortie de son livre d'entretiens avec Didier Varrod, "Ne vous fiez pas aux apparences".
Retour sur scène en décembre 2006 à Paris au Cabaret Sauvage, après la
sortie de la compilation "Juste comme ça", quelques semaines plus
tôt.
Le Best of, composé de près d'une cinquantaine de ses classiques
("Vous les compains", "Les gondoles à Venise", "Les rois mages" ou
encore "L'école est finie"), comprend également un inédit "L'amour
comme seule prière", avec lequel elle revient sur ses quarante quatre
ans de carrière.
Nostalgie
En 2008, l'artiste effectue son grand retour. D'abord en janvier avec
l'album "C'est écrit". Parmi la vingtaine de titres, interprétée sur
la scène du Cabaret sauvage : "Trinidad", "Bang bang", "Les rois
mages", "Spacer", "L'amour pour seule prière" ou encore "Les
gondoles à Venise".
En mars, Sheila se produit sur la scène parisienne de l'Olympia.