Beggin’, le tube intemporel des Four Seasons

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Sorti en 1967, le titre Beggin’ des Four Seasons a été repris de nombreuses fois pour autant de succès, la preuve de l’incroyable modernité de ce tube composé pas un groupe de légende.

L’histoire des Four Seasons aurait sa place dans la filmographie d’un Martin Scorcese. Mais c’est Clint Eastwood qui tournera, en 2014, un film sur la bande d’Italo-Américains du New Jersey devenue l’un des groupes les plus populaires de sa génération. A défaut de devenir mafieux ou de s’engager dans l’armée, Tommy DeVito et Frankie Valli, portés par la voix aigüe de ce dernier, montent un groupe au milieu des années 1950.

Repris à de multiples reprises

Si le duo, auquel se joignent différents musiciens au fil du temps, jouit d’un certain succès, il faut attendre le tournant des années 60 et l’arrivée du claviériste et compositeur Bob Gaudio pour que le groupe explose. Plus discret à partir du milieu des années 60, Gaudio reprend l’écriture en 1967 pour accoucher d’un morceau percutant qui puise dans le pop rock vocal originel du groupe tout en s’ouvrant à la modernité des 70ies, Beggin'.

Cette synthèse confère une forme d’aspect intemporel au titre qui sera successivement repris en 1968 par Claude François, rebaptisé Reste pour l’occasion, puis en 1974 par les néerlandais de Shoking Blue. Viendront ensuite le carton du duo Hip-Hop suédois Madcon en 2008, avant que les rockeurs stars italiens de Måneskin ne s’emparent du tube des Four Seasons en 2017, avec, à la clé, toujours le même succès. Mais rien ne remplace sans doute la version originale du titre sous-tendue par une ligne de basse limpide et sublimée par la voix piquante et le groove de Frankie Valli.