Ses débuts
Robert Nesta Marley, alias Bob Marley, est né le 6 février 1945 sur l’île de la Jamaïque. Il passe son adolescence à Kingston, dans le ghetto de Trenchtown, avec sa mère (son père meurt alors qu’il n’a que 5 ans). Alors que le ska s’empare du pays, il rejoint un groupe, The Wailers, en 1963. Leurs chansons mixent soul, gospel, ska et rhythm and blues.
Le mouvement rastafari
C’est en 1966 que Bob Marley devient rasta. Le mouvement rastafari, à la fois culturel et religieux, prône un certain mode de vie, qui touche aussi bien à la nourriture, à l’apparence physique qu’aux rapports aux autres. En outre, les rastas ne mangent pas de viande, considérée comme un poison pour le corps, et militent pour le végétarisme ou véganisme. Ils ne doivent pas se couper les cheveux, d’où l’apparition de dreadlocks, ni consommer d’alcool. Leurs couleurs sont celles de l’Ethiopie, rouge, jaune et vert, qu’ils considèrent comme leur Terre sainte. Le mouvement rastafari s’oppose au racisme, au capitalisme, à l’oppression des peuples, etc.
Des chansons qui transmettent un message
Tout au long de sa vie, Bob Marley n’a eu de cesse de créer des chansons fortes, qui transmettaient un message, comme pour « Get Up Stand Up ». Ce tube fait référence au racisme, à la colonisation et à l’oppression exercée sur plusieurs ethnies d’Afrique, contre lesquels il appelle à se battre pour faire valoir les droits de chacun. Dans « Redemption Song », l’artiste promeut une fois encore le mouvement rastafari en reprenant certaines paroles d’un discours de l’orateur panafricain Marcus Garvey.
Ces thèmes furent également portés par Bob Marley sur scène comme lors de son dernier concert donné au Stanley Theatre à Pittsburgh le 23 septembre 1980, où il s’efforça de diffuser les messages de paix et d’espoir qui l’animaient tant.