Les rythmes de la Motown ont bercé son enfance
Ce n'est pas la facette la plus connue du personnage, mais, étant enfant, Phil Collins a débuté sa carrière artistique dans la peau d'un comédien. Il décroche ainsi plusieurs petits rôles alors qu'il n'est pas encore adolescent. Une expérience enrichissante, mais qui ne comble pas vraiment ses attentes. En effet, ce qu'il aime le plus, c'est la musique, et plus particulièrement la batterie. Il tombe rapidement sous le charme des rythmes jazz, soul et blues. C'est donc sans surprise que la grande Aretha Franklin fera plus tard figure d'inspiration. S'ils n'ont pas collaboré, les deux artistes ont néanmoins un point commun dans leur carrière, celui d'avoir tous deux repris la chanson "People Get Ready", célèbre hit du groupe Curtis Mayfield & The Impressions. Dans la même veine, Phil Collins ne pouvait qu'être séduit par les productions de la célèbre maison de disques Motown. En 2010, avec "Going Back", il consacre même un album dédié à la Motown avec de nombreuses reprises, dont celle de "Papa Was a Rollin' Stone" du groupe The Temptations.
Des batteurs de légende en modèles pour Phil Collins
Le succès, Phil Collins l'a connu en tant que batteur, et ce notamment grâce à Genesis, l'un des groupes de sa carrière. Un groupe qui le révèle d'ailleurs pleinement en tant que chanteur suite au départ de la formation de Peter Gabriel en 1975. Néanmoins, Phil Collins n'abandonnera jamais vraiment sa passion pour la batterie. Parmi les batteurs, deux légendes l'ont véritablement inspiré. Tout d'abord l'immense Ringo Starr, lui aussi un batteur-chanteur. Ceci n'est pas vraiment une surprise sachant que Phil Collins était fan des Beatles, et notamment de la prestation de batteur de Ringo Starr sur l'album "Abbey Road". Mais un autre monstre sacré de la batterie a joué un rôle important dans sa vie, à savoir John Bonham, le mythique batteur de Led Zeppelin qui a tout simplement été désigné par le magazine Rolling Stone meilleur batteur de l'histoire. Lors du "Live Aid" de 1985, Phil Collins a même eu l'occasion de remplacer John Bonham (décédé en 1980) pour ce concert caritatif.
Les nombreux hommages de Phil Collins à ses influences
Si son nom reste indissociable du groupe Genesis, Phil Collins a également brillamment réussi sa carrière solo. L'occasion pour lui de rendre hommage à bon nombre d'artistes qui l'ont influencé. En 1982, il reprend ainsi le grand succès des Supremes, le trio mené par Diana Ross, "You Can't Hurry Love". Là encore, son affection pour les succès de la Motown est palpable. Les Beatles n'étant jamais loin quand on parle de son inspiration, il faut souligner sa reprise de "Tomorrow Never Knows", chanson qui figure sur son premier album. Dans cette liste loin d'être exhaustive, tant sa carrière est riche, on peut également pointer deux autres reprises originales, celle du titre "True Colors" de Cyndi Lauper ainsi que "Can't Stop Loving You" de Billy Nichols, chanson rendue célèbre par le biais d'une autre reprise, celle de Leo Sayer.