Côté sciences, une étude menée en 2015 par le docteur Jacob Jolij, chercheur en neuroscience à l’université de Groningen, aux Pays-Bas, s’est attachée à déterminer les critères musicaux permettant à une chanson de mettre de bonne humeur. Trois critères ont ainsi était définis par le scientifique. En premier lieu, le tempo, soit pas moins 150 battements par minutes. Des paroles positives pour véhiculer des idées agréables. Et enfin l’usage de la gamme majeure.
En tête de liste de ces critères, le Dr Jolij identifie le titre de Queen, Don't Stop Me Now, sorti en 1978, qui évoque la nécessité de profiter de la vie et une certaine forme de rage de vivre.
Suit ensuite le tube d’Abba, Dancing Queen, célébrant la danse et la fête. Sorti en 1976, il fait partie des titres les plus connus du quatuor suédois.
Sur la troisième marche du podium élaboré par le neuroscientifique, on retrouve les Beach Boys et leur morceau emblématique Good Vibrations. Une certaine idée du bonheur le long des plages californiennes. Indispensable
La même année, l’ONU lançait une initiative internationale pour déterminer la playlist idéale qui rend heureux. Réunissant un panel d’artistes et promouvant le hashtag #HappySoundsLike, donnant l’opportunité au public de participer , le projet a ainsi célébré la positivité de titres comme Signed, Sealed, Delivered I’m Yours de Stevie Wonder, paru en 1970.
Au menu de la playlist promue par l’ONU, l’incontournable cri d’allégresse de James Brown, I Got You (I feel good), version survoltée du titre I Found You, composé quelques années auparavant par la légende du funk.
Particulièrement entrainant également, le titre Pata Pata de Miriam Makeba, adaptation d’une musique populaire sud-africaine qui évoque la danse traditionnelle Pata Pata issue des townships de Johannesburg.
Du côté de Nostalgie, nous avons, grâce à vos votes, établi la liste des 500 chansons qui mettent de bonne humeur. Un classement de taille qui consacre des artistes comme Claude François et notamment l’indétrônable Alexandrie Alexandra, en tête de ce classement, devant Je vais à Rio et Magnolia for Ever.
Aux côtés des têtes d’affiche du rock et de la pop, comme Queen, Michael Jackson ou encore Abba, on retrouve les artistes français comme Patrick Hernandez et son Born to be Alive, en quatrième position.
Mais aussi Jean-Jacques Goldman, qui nous invite à aller au bout de nos rêves avec son titre sorti en 1982 et qui rassemble tout le savoir-faire de l’auteur-compositeur, à la fois profond et dansant. Du pur Goldman, de la pure motivation.