"Do You Really Want You Hurt Me" : le single de la dernière chance pour Culture Club

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Grand succès de l’année 1982, "Do You Really Want to Hurt Me", sorti le 6 septembre, propulse juste à temps le groupe new wave britannique Culture Club au sommet des charts.

A l’automne 1982, un titre britannique se propage comme une trainée de poudre à travers l’Europe et dans le reste du monde. En provenance de Londres, il est l’œuvre d’un groupe formé quelques mois plus tôt et emmené par un chanteur intrigant au look androgyne, Boy George, et un batteur expérimenté et talentueux du nom de Jon Moss.

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Après les échecs des deux premiers 45 tours du groupe, fruit d’un processus de composition laborieux, Culture Club présente à sa maison de disques EMI un son mélancolique à l’inspiration reggae intitulé "Do You Really Want to Hurt Me". Le chanteur Boy George y livre les douleurs de ses relations amoureuses marquées par le rejet de son homosexualité et de sa personnalité par une partie de son entourage.

Une bonne leçon

L’enthousiasme de la maison de disques est immédiat et les membres du groupe sentent qu’ils tiennent avec ce titre un potentiel tube. Pas tous néanmoins. Boy George, lui, n’y croit pas. Trop lent, trop personnel, pour le chanteur, qui sait que le groupe n’a plus le droit à l’erreur après ses deux échecs commerciaux précédents, le choix de sortir "Do You Really Want to Hurt Me" signe la fin de Culture Club.

Ce troisième single sort finalement le 6 septembre 1982 et atteint rapidement le sommet du classement britannique, notamment suite au passage du groupe dans l’émission phare "Top of the Pops" grâce à la défection d’un artiste programmé ce 23 septembre 1982. Quelques mois après le passage remarqué de Soft Cell dans l’émission musicale, Culture Club essuie à nouveau les plâtres de la presse conservatrice britannique. Qu’importe, le public adhère et le titre "Do You Really Want You Hurt Me" accède au rang de tube incontournable de l’automne 82. Boy George, quant à lui, en est quitte pour une leçon qu’il n’oubliera jamais : la sincérité est la clé du succès.