Parce qu'il est rock et un peu punk
Étienne Daho est né à Oran en Algérie, en 1956, mais c'est à Rennes, en France, où il a grandi ensuite, qu'il découvre sa passion pour la musique et c'est vers le rock que celle-ci tend. Très tôt, alors qu'il fait ses études en Bretagne, il se lie d'amitié avec plusieurs figures de la scène rock rennaise comme Elli Medeiros, Jacno et Hervé Bordier. Il finit par se lancer sur scène à la fin des années 1970 avec le succès que l'on connaît. Étienne Daho, derrière son allure de gendre idéal et sa voix douce, est un véritable rockeur tendance punk, fan du Velvet Underground et de Syd Barrett à qui il rend hommage dans « Chambre 29 » sur son dernier album, «Blitz» (2017).
Pour sa voix douce et chaude
Étienne Daho a une voix reconnaissable entre mille. Très posée, chaude, douce, ensorcelante, la voix de Daho donne à tous ses morceaux une saveur particulière accompagnant toujours des mélodies modernes pop-rock voire électroniques. Et si Daho était finalement un chanteur à voix ? Pas au sens entendu habituellement, mais tout simplement parce que sa tessiture vocale est son identité et son succès.
Parce qu'il sait tout faire
Étienne Daho est un formidable interprète, mais c'est également un musicien hyper complet. Auteur, compositeur, chanteur et même producteur, toutes ses aptitudes lui permettent de livrer des albums très personnels sur lesquels il a une emprise totale. C’est le cas depuis son tout premier disque, « Mythomane » (1981) comme pour son dernier, « Blitz » (2017), en passant par « Corps et Âmes » (2000). Lorsque Daho décide de reprendre des chefs-d'œuvre de la musique comme « Mon manège à moi » (1993) d’Édith Piaf, ou « Comme un boomerang » (2001) de Serge Gainsbourg, en duo avec Dani, des entreprises souvent difficiles, ce sont des immenses succès.
Parce qu'il est le parrain de la pop française
Étienne Daho est considéré par la presse spécialisée (« Technikart » en 2012, « Les Inrocks » en 2017, etc.) comme le « parrain de la pop française » depuis quelques années. Par cette formule, on comprend le respect qu'inspire l’artiste depuis quatre décennies, lui qui reste ce qu'il se fait de mieux dans le pop-rock français. À ce titre il est une source d'inspiration pour les jeunes musiciens français, la référence.
Parce qu'il ne change pas
Étienne Daho serait-il un homme sans âge ? Depuis son avènement au début des années 1980, l'homme a pris des années bien sûr, mais son physique de jeune premier n'a pas changé. Toujours très en forme, toujours élégant, l'auteur de «Week-end à Rome» (1984) n'a jamais modifié radicalement son look ou prétendu être quelqu'un d'autre.Celui qu'on qualifie souvent de dandya toujours soigné son image avec goût et discrétion. Il fut aussi l'un des tous premiers à utiliser le travail très pêchu des artistes Pierre et Gilles pour la pochette du disque « La Notte La Notte » en 1984. Un précurseur.