France Gall vient d’une famille de musiciens
France Gall avait un père et un grand-père musiciens. Robert Gall, le père de celle qu'on appelle encore Isabelle, est un ancien élève du conservatoire, mais est surtout un parolier important. Celui qui a signé « Sacré Charlemagne » pour sa fille en 1964, ou encore « Jazz à gogo » (1964), a écrit pour Édith Piaf « Les amants merveilleux » (1960) et est l'auteur du célèbre « La Mamma » (1963) pour Charles Aznavour. Paul Berthier, le grand-père maternel de France Gall était lui compositeur et organiste. On lui doit la formation des Petits Chanteurs à la Croix de Bois en 1907.
France Gall : ses amours ont inspiré des tubes
France Gall a connu l'homme de sa vie, Michel Berger, en 1974, mais a vécu auparavant des histoires avec d’autres grands artistes, avant de rencontrer le père de ses enfants. En 1965, la jeune interprète vit une passion avec Claude François. Ce dernier rompt avec elle au moment de son sacre à l'Eurovision la même année et écrira dans la foulée, « Comme d'habitude » (1967) pour oublier son absence. Ce morceau est devenu rapidement un tube mondial repris par les plus grands. En 1975, Julien Clerc dévoile « Souffrir par toi n'est pas souffrir » en hommage à la relation qu’il a eu avec France Gall de 1970 à 1974.
France Gall a failli être la « Alice » de Walt Disney
En 1951 est sorti sur les grands écrans « Alice au pays des merveilles », l’un des célèbres dessins animés de Disney. S'il est devenu un classique par la suite, le succès ne fut pas énorme à sa sortie et Walt Disney ne se déclarait pas satisfait, surtout de la musique. En apercevant France Gall, lors d'une émission consacrée à cette dernière en 1965, le magnat décide de lui proposer le rôle d'Alice pour une comédie musicale et obtient son accord. Malheureusement Walt Disney décédera l'année suivante et le projet sera enterré.
France Gall a dit non à un film de Michel Berger
L'épisode manqué avec la comédie musicale Disney aurait pu donner envie à la chanteuse de devenir également actrice. Pourtant France Gall s'est toujours refusée au cinéma, demandant à ses proches de l'empêcher de tenter une incursion dans le 7e art. En 1988, elle refuse même de jouer dans un projet de film musical de Michel Berger, ce qu'elle expliquera plus tard sur Nostalgie, le week-end du 23-24 octobre 2004 : « J’ai refusé de faire ce film à la grande tristesse de Michel parce que je déteste jouer la comédie. »
Tarantino et The Weeknd l’apprécient
France Gall a interprété un nombre incroyable de tubes dans sa carrière, des années 1960 aux années 1990. Certains de ses grands succès ont traversé les frontières et notamment « Laisse tomber les filles » (1964), écrit par Serge Gainsbourg. L'artiste américain The Weeknd, avec sa chanson « Montreal » en 2011, parue sur l'album « Echoes of Silence » sorti la même année, reprend le morceau et laisse le refrain en français en fond sonore. En 2007, le film de Quentin Tarantino, « Boulevard de la Mort », utilise pour sa B.O. la reprise de cette même chanson avec une version de April March intitulée « Chick Habit » (1996).