François Feldman : mélomane dès l’enfance
Certains sont ce qu’on appelle des enfants de la balle. Ce n’est pas le cas de François Feldman. Ses parents ne sont ni des passionnés ni des professionnels de la musique, mais ce sont des parents aimants qui ont su encourager leur progéniture. Ils l’ont accompagné et soutenu pour qu’il s’épanouisse. Le jeune François Feldman a une très bonne oreille et se prend de passion pour la musique soul. À cette époque, il écoute des sons venus des États-Unis et s'éprend d’artistes comme Marvin Gaye ou James Brown. C’est auprès d’eux qu’il apprend en reproduisant ce qu’il entend. Guitariste à l’adolescence, il forme un petit groupe avec des copains. Il s’entraîne sur des scènes locales, dans des clubs. Même s’il n’est pas connu, il exerce sa passion et travaille pour améliorer son style musical. Il compose, écrit et interprète ses propres créations. Doué, il se fait remarquer et fait la connaissance d’autres auteurs-compositeurs qui l’aident à parfaire sa technique musicale.
François Feldman : histoire d’un succès
François Feldman n’a pas eu un parcours sans embûches. Son succès, il le doit principalement à la sueur de son front. C’est grâce à des essais-erreurs qu’il finit par trouver sa propre voie. Au début, il s’essaie à la funk, évidemment inspiré par la musique américaine. Il sort quelques titres avec son groupe, mais cela ne se solde pas par un grand succès. C’est grâce à sa carrière solo qu’il arrive à percer. Tranquillement, il se découvre d’autres envies musicales et change peu à peu de registre. Il devient un artiste de variété très apprécié du grand public à force d’un investissement acharné. En 1989, l’album "Une présence" voit le jour. C’est la consécration pour l’artiste largement récompensé par le public. Un million d’exemplaires sont achetés en France. Pour rappel, cet album contient le fameux titre "Les Valses de Vienne", qui fait partie des morceaux les plus connus de François Feldman.
François Feldman sur un piédestal ad vitam aeternam
Après cette reconnaissance, l’artiste sort l’album "Magic’ Boul’vard" qui assoit définitivement son statut de grand nom de la chanson. Sa discographie s’étoffe au fur et à mesure des années, avec les albums "À contre-jour" en 1995, "Couleurs d’origine" en 1997 et "Des larmes et de l’amour" en 2004. Puis, l’artiste s’éclipse pendant de longues années. Ses fans ne le voient même pas apparaître dans les médias. La vie privée est plus importante pour lui que sa vie publique. Ses admirateurs ne peuvent que le comprendre et s’arment de patience ‒ qui est mise à rude épreuve ‒. Ce n’est que 14 ans plus tard que François Feldman réapparaît avec l’album "Vivant", une boutade de la part d’un revenant. Notamment, avec le titre "Câline-moi encore", le chanteur conquis une nouvelle fois le cœur de ses fans.