Indiana Jones, le personnage emblématique créé par le réalisateur Steven Spielberg et le producteur George Lucas et incarné par Harrison Ford, a captivé les spectateurs du monde entier avec son mélange d’action et d’humour. Il est désormais temps pour Harrison Ford de ranger son fouet, sa veste en cuir et son fédora. Et pour conclure plus de quarante ans de saga, l'acteur reprend une dernière fois le rôle du héros dans Indiana Jones et le Cadran de la destinée, pour lequel James Mangold succède à Steven Spielberg à la réalisation. L’occasion de découvrir 5 faits surprenants sur cette saga culte.
Harrison Ford aurait pu ne jamais incarner le célèbre archéologue
Pour interpréter Indiana, Steven Spielberg souhaite Harrison Ford mais George Lucas n’est pas convaincu. Il craint la confusion avec Han Solo, son personnage de « La Guerre des étoiles ». Ils font passer des auditions à Nick Nolte, Jeff Bridges, Bill Murray et un certain Tom Selleck, encore peu connu. Au terme des essais, c’est Tom Selleck qui décroche le rôle mais il doit refuser, déjà engagé pour la série télé « Magnum ». Spielberg fait rapidement appel à Harrison Ford.
Indiana Jones a été fortement inspiré de Jean-Paul Belmondo
George Lucas et Steven Spielberg imaginent leur Indiana Jones d'après le personnage « L'homme de Rio » de Philippe de Broca. Ils s'inspirent du côté énergique et plein d'humour du héros incarné par Jean-Paul Belmondo dans le film français.
La chienne de George Lucas a donné son nom au héros
Trouver le nom d'un personnage qui marquera les esprits n'est pas chose aisée. George Lucas, producteur sur les premiers films, choisit d'appeler son héros « Indiana », qui n’est autre que le nom de sa chienne, une malamute d’Alaska. Une chienne qui a aussi servi d’inspiration à Lucas pour un certain Chewbacca dans le premier « Star Wars » (1977).
Sharon Stone a failli faire partie de l'aventure
Un millier d’actrices sont auditionnées pour « Indiana Jones et le Temple Maudit », dont Sharon Stone. C’est finalement Kate Capshaw qui décroche le rôle. Elle n’aura pas une grande carrière au cinéma, mais devient, en 1991, « Madame » Spielberg.
Le point faible du héros : l'Ophiophobies, la peur des serpents
Dans le premier volet d’Indiana Jones, « Les aventuriers de l’arche perdue », le réalisateur Steven Spielberg a utilisé plus de 6.500 spécimens venus de Londres et de toutes les animaleries d’Europe mais il en manque encore et le réalisateur doit ajouter des bouts de tuyau d’arrosage. Si certains se seraient fait la malle pendant les prises, le cobra, serpent le plus dangereux, est quant à lui resté dans une cage de verre. A noter qu'Harrison Ford ne souffre pas de cette phobie, contrairement à son personnage.