La disparition de Johnny Hallyday, survenue le 5 décembre 2017, a profondément marqué le monde de la musique francophone. Le rockeur a eu droit à un hommage populaire trois jours après sa mort : des milliers de fans venus de toute la France se sont rassemblés pour rendre un dernier hommage au Taulier. Son grand ami Jacques Dutronc n’a pas assisté à cet évènement populaire. L’interprète de «J’aime Les Filles» n’a pas non plus assisté à l’enterrement à Saint-Barth. Dans les colonnes du Parisien, Jacques Dutronc a enfin révélé les raisons de son absence. Le chanteur a eu une pensée émue pour son ami…
Jacques Dutronc révèle les raisons de son absence à l’enterrement de Johnny
Jacques Dutronc effectuait, lundi 11 février, sa première apparition officielle depuis la disparition de Johnny Hallyday, dans les pages du Parisien. Le chanteur a été très affecté par la perte de son grand ami. Au Parisien, il explique que les évènements étaient trop éloignés pour pouvoir s’y rendre : «Je n’aime pas les enterrements, je ne suis même pas sûr d’aller au mien. Mais si je ne suis pas allé aux obsèques de Johnny, c’est surtout parce que c’était trop loin d’ici. J’aurais été à Paris, j’y serais allé avec Eddy (Mitchell).»
Jacques Dutronc se remémore les bons moments avec Johnny
C’est avec beaucoup d’émotion que Jacques Dutronc s’est souvenu de son époque des Veilles Canailles. Le père de Thomas partageait l’affiche avec Johnny Hallyday et Eddy Mitchell. Leur tournée a été un franc succès. «Je garde l’image inoubliable d’un sourire magnifique que Johnny m’a fait, un soir, alors que nous étions assis au bar, pendant qu’Eddy chantait. Je l’ai vu énormément souffrir, mais il était tellement courageux que j’en oubliais parfois sa maladie. Notre dernier concert à Carcassonne, où il a fait monter ses deux petites princesses, c’était très touchant. On a dîné ensemble après, avec l’ami fidèle Jean Reno. Johnny avait encore des projets, acheter une maison, aller à Tahiti, comme Brel. Il voulait qu’on reparte en tournée tous les deux», explique-t-il au Parisien.