Jean-Jacques Goldman : ses plus grands succès

Le - modifié le

Jean-Jacques Goldman est un auteur-compositeur des plus prolifiques de la scène française. Il a signé les plus grands succès d'autres artistes, mais il ne s'est pas oublié pour autant, avec de très nombreux tubes pour lui. Retour sur les plus grands.

« Il suffira d'un signe » (1981)

Jean-Jacques Goldman se voit d'abord comme un auteur-compositeur. Mais en signant chez Epic pour cinq albums, il se décide à chanter ses propres textes et sort son premier opus, « Jean-Jacques Goldman », en 1981. « Il suffira d'un signe » est son premier single et il connaît déjà le succès en se classant numéro un, en mai 1982. Si la version de l'album dure près de 6 minutes, la version radio est plus courte, 4 minutes, amputée du second couplet. 453 000 copies seront vendues pour un disque d'or certifié en 1982. La carrière de l'artiste est lancée.

« Envole-moi » (1984)

Jean-Jacques Goldman sort en 1984 son troisième disque après le succès du second sans nom mais officieusement appelé « Minoritaire » (1982) et qui contenait des tubes tels que « Comme toi », « Quand la musique est bonne », « Je ne vous parlerai pas d'elle » ou « Au bout de mes rêves ». Le troisième album s'appellera « Positif ». Dans ce CD, des tubes sont présents comme « Encore un matin », « Long is the road » pour plus d'un million d'unités vendues mais c'est « Envole moi», ballade par excellence, qui est la chanson phare de l'ensemble et l'une des plus belles chansons d'amour de l’artiste.

 

« Je te donne » (1985)

Jean-Jacques Goldman est toujours plus productif et publie, en septembre 1985, son quatrième disque studio avec « Non Homologué ». Album de la maturité pour beaucoup d'observateurs, il contient en effet des méga tubes « goldmaniens » comme « Je Marche Seul », « Pas toi », « Famille », « Confidentiel » ou « Elle attend » (sur la version CD). S'il faut choisir un morceau emblématique, c'est « Je te donne » qui cartonne le plus sur les ondes et dans les bacs en cette année 1985. Chanté en duo avec son compère gallois Michael Jones, « Je te donne » contient des paroles en français de Goldman et en anglais de Jones. La chanson, hymne au métissage, se classera 8 semaines numéro un du Top 50 en France et sera reprise avec presque autant de succès en 1996, par le Boys Band anglais Worlds Appart.

« Là-bas » (1987)

Jean-Jacques Goldman conclut, en 1987, son contrat de 5 albums pour Epic avec « Entre gris clair et gris foncé », un disque à tubes, encore une fois. On y trouve les pépites « Elle a fait un bébé toute seule », « Il changeait la vie » ou « Puisque tu pars ». Mais une chanson se démarque du lot, encore un duo, « Là-bas », qu’il interprète avec la chanteuse britannique Sirima qui nous quittera tragiquement deux ans plus tard. Cette dernière avait été recommandée à Goldman par l'un de ses amis qui l'avait écoutée chanter dans le métro parisien. Le texte est intense, mélancolique, triste et surtout sublime. Il raconte sous forme de dialogue les envies d'ailleurs de l'un et les rêves de stabilité de l'autre.

« On ira » (1997)

Jean-Jacques Goldman revient, en 1997, avec son sixième album solo intitulé « En passant », qui deviendra l'année suivante, disque de diamant avec plus d'un million d'unités écoulées. Sur les 11 morceaux présents, « On ira » est très emblématique de l'œuvre de Goldman : toujours attiré par ses envies de mouvements, de départ, avec l'histoire d'un homme qui veut partir. Mais, contrairement à « Là-bas », l'action est guidée par le « on », l'être aimé étant inclu dans cette nouvelle évasion. Le chanteur a, en guise d'hommage, glissé une phrase de « Là-bas » dans « On ira », comme deux chansons qui se répondent et se complètent.