Julien Clerc : retour sur sa carrière

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Julien Clerc est un artiste phare de la variété française. Avec sa voix de vibrato et les textes de son acolyte de toujours, Étienne Roda-Gil, il s'est imposé comme l'un des plus grands interprètes de la chanson.

Julien Clerc : ses débuts

Julien Clerc et la chanson, c'est une histoire qui débute par une rencontre. Alors étudiant en anglais à la Sorbonne, à Paris, celui qui s'appelle encore Paul-Alain Leclerc commence à composer des musiques. Dans un estaminet du quartier Latin en 1967, celui-ci clame tout haut rechercher un parolier. Il reçoit immédiatement une réponse, celle d'Etienne Roda-Gil. Les textes poétiques et nostalgiques de Roda-Gil feront alors merveille avec la rythmique de Paul-Alain et sa voix inclassable. L'année d'après, le jeune artiste devient Julien Clerc lorsqu'il signe chez Pathé Marconi. Son premier disque, en 1968, « La cavalerie », sera un succès en France. Julien Clerc est l’un des nouveaux représentants de la jeunesse contestataire de l’époque.

Le succès des années 1970 et 1980

Julien Clerc et Etienne Roda-Gil sont très productifs et cinq albums paraissent entre 1971 et 1975 avec les tubes « Ce n'est rien » (1971), « Si on chantait » (1972), « This Melody » (1975) ou encore « Elle voulait qu'on l'appelle Venise » (1975). Le chanteur souhaite alors diversifier ses paroliers pour se réinventer et s'associe notamment à Maxime Le Forestier et Jean-Loup Dabadie. En 1978, avec son album « Jaloux », il connaît son premier très grand succès avec 400 000 exemplaires vendus grâce notamment à « Ma préférence », l’un de ses plus grands tubes, signé Dabadie. La décennie 80 débute parfaitement avec en 1982, son 12e opus, « Femmes, indiscrétion, blasphème », incluant « Femmes, je vous aime ». Julien Clerc enchaîne les succès comme « Cœur de rocker » (1985) qui s'écoule à plus de 500 000 unités, « La fille aux bas nylons » (1984) ou encore « Mélissa » (1984). Julien Clerc est alors l’une des grandes stars françaises.

Julien Clerc : le tournant des années 1990

Julien Clerc sort moins d’albums dans les années 1990, mais toujours avec réussite. Le disque « Fais-moi une place » (1990) est un carton, tout comme le tube éponyme créé avec Françoise Hardy. Julien Clerc renoue ensuite avec Etienne Roda-Gil pour l'album « Utile » (1992). L'artiste est très engagé avec Les Enfoirés et fête ses 50 ans sur scène, en 1997, en compagnie de Renaud, Alain Souchon, Françoise Hardy, Marc Lavoine, etc.

Julien Clerc : les collaborations des années 2000

En 2000, son 18e album studio, « Si j'étais elle », est écrit en majeure partie par Carla Bruni pour un joli succès public et critique. Julien Clerc poursuit sa carrière en s'associant à de nouveaux paroliers, venus de tous horizons, comme pour « Fou, peut-être » (2011) avec Maxime Le Forestier, Charles Aznavour, Gérard Manset, mais aussi Julien Doré ou Alex Beaupain. Son tout dernier disque, « À nos amours » (2017), a été réalisé par Calogero. Les mélodies signées Julien Clerc sont toujours impeccables et se marient parfaitement au travail de son réalisateur. Un nouveau succès en perspective comme l'annonce son morceau « Je t'aime etc ».