L’« Hair » de rien… Ou presque
Fort du succès d’« Ivanovitch » ou encore de « Yann et les dauphins », Julien Clerc est sollicité par Gilbert Bécaud pour assurer la première partie de ses concerts à l’Olympia.
Nous sommes en mars 1969, un parterre de stars, de Serge Gainsbourg à Henri Salvador, l’acclame chaleureusement.
Egalement présents dans la salle de spectacle des époux Coquatrix, les producteurs d’une comédie musicale à succès Outre- Manche.
« Hair », cet hymne à la culture hippie, souvent brandit par les opposants à la guerre du Vietnam, est écrit par James Rado ainsi que Gerome Ragni et composé par Galt MacDermot.
D’abord joué en off en 1967 avant de triompher à Broadway dès l’année suivante et pour quatre ans, « Hair » se cherche ses interprètes français.
Julien Clerc, enfermé dans son univers, va d’abord refuser avant d'aller voir la pièce à Londres.
Conquis, il accepte finalement de jouer le rôle principal, en alternance avec notamment un certain Gérard Lenorman.
C’est Jacques Lanzmann, le fidèle parolier de Jacques Dutronc, qui est chargé d’adapter cette première comédie musicale américaine traduite dans l’Hexagone.
Dès son lancement le 31 mai 1969, le Théâtre Saint-Martin accueille un public médusé par des interprètes qui se produisent nus.
L’Armée du salut, outrée, va jusqu’à interrompre une des représentations du mois de décembre… Il n’en faut pas moins pour assurer le succès de cette adaptation française d’ « Hair », dont les critiques vont jusqu’à dire qu’elle est la meilleure.
Julien Clerc, lui, vient de se faire un nom.
« Femmes… Je vous aime »…
Pudique, Julien Clerc, n’en est pas moins audacieux, dans ses choix professionnels, comme il en témoigne en acceptant ce rôle de Claude Bukowski dans « Hair », mais également dans ses idylles.
Des amours qu’il partage notamment avec France Gall entre 1969 et 1974.
Une histoire qui débute justement au théâtre Saint Martin, où France Gall se rend pour assister aux représentations d’« Hair » et finit par s’éprendre de Julien Clerc qui ne tarde pas à entrer dans la famille Gall.
Si bien que le frère de France, Philippe Gall, ainsi que son cousin, Denys Lable, intègrent son équipe musicale qui se retrouve très régulièrement dans la propriété du couple, acquise au début des années 70 en Bourgogne.
Pour autant, leurs deux carrières, qui semblent difficilement conciliables, les poussent à la séparation. Une séparation qui inspire à Julien Clerc, qui a déjà offert à France Gall, « Chasse neige » et « Je sais que c’est elle », « Souffrir par toi n’est pas souffrir ».
Au milieu des années 70, l’interprète, souvent brocardé « chanteur à midinettes » devient un artiste mature qui peut vivre pleinement ses relations amoureuses.
Et il en est une autre qui marque durablement Julien Clerc, c’est celle avec Miou-Miou.
Sa rencontre avec l’actrice de la bande du Splendid de Romain Bouteille remonte au tournage du film " D'amour et d'eau fraîche " (1976) de Jean-Pierre Blanc .
Julien Clerc y interprète un professeur de piano et Miou-Miou une étudiante dont il s’éprend.
Leur histoire pourrait tourner court.
En effet, Miou-Miou, qui vit alors avec Patrick Dewaere, tente en vain de l’inscrire dans ce projet cinématographique.
Les producteurs lui préfèrent Julien Clerc, qui est alors à l’apogée de son succès.
Miou-Miou d’abord réfractaire, finalement succombe aux avances de l’artiste, au prix d’une sévère correction que lui inflige Patrick Dewaere, après une journée de tournage.
L’idylle dure cinq années et donne naissance à « Ma préférence » écrit Jean-Loup Dabadie.
Le titre, dont la mélodie lui est inspirée lors d’un séjour passé à Biarritz avec son tout nouveau parolier, figure sur son neuvième album studio, « Jaloux » (1978), l’un de ses plus grand succès, avec 400.000 exemplaires écoulés.
A noter, que Julien Clerc reprend plus tard « Ma préférence » avec Jane Birkin.
Fort du succès d’« Ivanovitch » ou encore de « Yann et les dauphins », Julien Clerc est sollicité par Gilbert Bécaud pour assurer la première partie de ses concerts à l’Olympia.
Nous sommes en mars 1969, un parterre de stars, de Serge Gainsbourg à Henri Salvador, l’acclame chaleureusement.
Egalement présents dans la salle de spectacle des époux Coquatrix, les producteurs d’une comédie musicale à succès Outre- Manche.
« Hair », cet hymne à la culture hippie, souvent brandit par les opposants à la guerre du Vietnam, est écrit par James Rado ainsi que Gerome Ragni et composé par Galt MacDermot.
D’abord joué en off en 1967 avant de triompher à Broadway dès l’année suivante et pour quatre ans, « Hair » se cherche ses interprètes français.
Julien Clerc, enfermé dans son univers, va d’abord refuser avant d'aller voir la pièce à Londres.
Conquis, il accepte finalement de jouer le rôle principal, en alternance avec notamment un certain Gérard Lenorman.
C’est Jacques Lanzmann, le fidèle parolier de Jacques Dutronc, qui est chargé d’adapter cette première comédie musicale américaine traduite dans l’Hexagone.
Dès son lancement le 31 mai 1969, le Théâtre Saint-Martin accueille un public médusé par des interprètes qui se produisent nus.
L’Armée du salut, outrée, va jusqu’à interrompre une des représentations du mois de décembre… Il n’en faut pas moins pour assurer le succès de cette adaptation française d’ « Hair », dont les critiques vont jusqu’à dire qu’elle est la meilleure.
Julien Clerc, lui, vient de se faire un nom.
« Femmes… Je vous aime »…
Pudique, Julien Clerc, n’en est pas moins audacieux, dans ses choix professionnels, comme il en témoigne en acceptant ce rôle de Claude Bukowski dans « Hair », mais également dans ses idylles.
Des amours qu’il partage notamment avec France Gall entre 1969 et 1974.
Une histoire qui débute justement au théâtre Saint Martin, où France Gall se rend pour assister aux représentations d’« Hair » et finit par s’éprendre de Julien Clerc qui ne tarde pas à entrer dans la famille Gall.
Si bien que le frère de France, Philippe Gall, ainsi que son cousin, Denys Lable, intègrent son équipe musicale qui se retrouve très régulièrement dans la propriété du couple, acquise au début des années 70 en Bourgogne.
Pour autant, leurs deux carrières, qui semblent difficilement conciliables, les poussent à la séparation. Une séparation qui inspire à Julien Clerc, qui a déjà offert à France Gall, « Chasse neige » et « Je sais que c’est elle », « Souffrir par toi n’est pas souffrir ».
Au milieu des années 70, l’interprète, souvent brocardé « chanteur à midinettes » devient un artiste mature qui peut vivre pleinement ses relations amoureuses.
Et il en est une autre qui marque durablement Julien Clerc, c’est celle avec Miou-Miou.
Sa rencontre avec l’actrice de la bande du Splendid de Romain Bouteille remonte au tournage du film " D'amour et d'eau fraîche " (1976) de Jean-Pierre Blanc .
Julien Clerc y interprète un professeur de piano et Miou-Miou une étudiante dont il s’éprend.
Leur histoire pourrait tourner court.
En effet, Miou-Miou, qui vit alors avec Patrick Dewaere, tente en vain de l’inscrire dans ce projet cinématographique.
Les producteurs lui préfèrent Julien Clerc, qui est alors à l’apogée de son succès.
Miou-Miou d’abord réfractaire, finalement succombe aux avances de l’artiste, au prix d’une sévère correction que lui inflige Patrick Dewaere, après une journée de tournage.
L’idylle dure cinq années et donne naissance à « Ma préférence » écrit Jean-Loup Dabadie.
Le titre, dont la mélodie lui est inspirée lors d’un séjour passé à Biarritz avec son tout nouveau parolier, figure sur son neuvième album studio, « Jaloux » (1978), l’un de ses plus grand succès, avec 400.000 exemplaires écoulés.
A noter, que Julien Clerc reprend plus tard « Ma préférence » avec Jane Birkin.