« Like a Virgin » (1984)
Madonna en est alors seulement à son deuxième album, et c'est celui qui la verra exploser. Avec « Like a Virgin », elle parvient à réinventer la disco, marquant la décennie et déchaînant l'hystérie. Ses singles cartonnent les uns après les autres, qu'il s'agisse de « Get Into The Groove », « Get You Up » ou encore « Material Girl ». Le disque se vend à plus de 20 millions d'exemplaires à travers le monde, dont 10 millions rien qu’aux États-Unis.
« True Blue » (1986)
Madonna a été très occupée entre 1986 et 1987, se partageant entre la promotion de son troisième album « True Blue » et celle de du titre « Who's That Girl » interprété pour le film éponyme. « True Blue » est l'album sur lequel tous ceux ayant connu cette période se sont retrouvés dans la salle de bains en train de chanter : « La Isla Bonita », « Papa Don't Preach » ou encore « Live to Tell », qui raconte l'histoire d'une jeune fille de 15 ans qui fugue de son pensionnat catholique. Madonna, déjà reine de la pop mais éternelle adolescente révoltée, l'incarne à la perfection.
« Ray of Light » (1998)
Madonna livre un album qui réussit ce que tout disque pop à succès devrait faire : concilier une belle esthétique et l'exploration de différents angles tout en gardant une vraie cohésion. Aux côtés du producteur William Orbit, la star parvient à marier les nouveaux beats des années 90 et la pop plus classique, se réinventant au passage. Son électro illuminée lui permet de réconcilier le mainstream et la techno avec le tube planétaire « Frozen ».
« American Life » (2003)
Madonna assume son premier album politique. On passe alors de la Material Girl à la passionaria au béret et à la guitare folk prônant que l'argent ne fait pas forcément le bonheur. Le disque mêle audacieusement électro, pop et folk, le tout saupoudré de textes sceptiques, parfois même désabusés sur l'état du monde et particulièrement sur le mode de vie américain.
« Confessions on a Dance Floor » (2005)
Madonna revient avec un album moins clivant et rallume la boule à facettes disco, laissant de côté ses envies plus politiques. Le sampling du tube « Gimme ! Gimme ! Gimme ! » d'ABBA sur sa chanson « Hung Up » déchaîne les foules et culmine au sommet des charts dans 41 pays. Le reste du disque, résolument plus pop avec des chansons comme « Future Lovers », « Jump » et « Let It Will Be » donnent une certaine fraîcheur au tout, qui jusque-là reste indémodable.