Michel Berger : ses débuts
Michel Berger se fait connaître en tant que chanteur dès 1963, alors qu’il est âgé d’à peine 16 ans, avec un premier 45 tours dans les bacs, « D’autres filles ». Il devient ensuite producteur chez EMI, puis chez Warner Music en 1972, où il rencontre Véronique Sanson pour qui il produit deux albums. Les deux artistes vivront également une histoire d’amour.
Michel Berger : le (re)lanceur de carrière
Après Véronique Sanson, Michel Berger collabore avec d’autres artistes dont Françoise Hardy, avec qui il façonne l’album « Message personnel » (1973), ainsi que « Je suis moi » en 1974, relançant la carrière de la chanteuse. 1973 est aussi l’année de sa rencontre professionnelle avec France Gall pour qui il écrit le tube « La Déclaration d’amour ». Il travaille ensuite sur tous ses albums à partir de 1975. En 1976, il épouse la chanteuse avec qui il a deux enfants. Sa collaboration avec Johnny Hallyday en 1985 pour « Rock’n’Roll Attitude » est aussi très réussie.
Michel Berger : l’auteur de comédies musicales
Pendant ce temps, avec le parolier canadien Luc Plamandon, Michel Berger écrit la comédie musicale « Starmania », véritable opéra-rock qui sort d’abord en double album studio en 1978. Chaque morceau est un tube ou presque : « Le blues du businessman », interprété par Claude Dubois ; « Quand on arrive en ville » et « SOS d’un terrien en détresse », par Daniel Balavoine, ou encore « Le monde est stone », magnifié par Fabienne Thibeault. En 1990, le duo remet ça avec « La légende de Jimmy », sur la vie de James Dean. Le succès est une fois encore au rendez-vous.
Michel Berger : un chanteur de talent
S’il fait des merveilles sur les albums des autres, Michel Berger s’occupe en parallèle de ses propres disques et sort son premier opus studio, « Michel Berger » (1973), qui contient le tube « Pour me comprendre ». En 1975, son album « Que l’amour est bizarre » fait notamment ressortir le succès « Seras-tu là ». 1980 constitue une année charnière avec « Beauséjour » et ses trois tubes, « La groupie du pianiste », « Quelques mots d’amour » et « Celui qui chante ». Des chansons phares sortiront les années suivantes, comme « Mademoiselle Chang » (1981) ou encore « Y a pas de honte » (1985), devenus autant de morceaux cultes. Son décès brutal intervient en août 1992, avant une tournée annoncée avec France Gall pour leur album commun « Double Jeu ».
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