Robert Palmer : zoom sur ses débuts avant le succès

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Crooner incontournable des années 70 à 90, Robert Palmer a baigné dans la musique depuis son plus jeune âge. Retour sur ses débuts et sur le parcours l'ayant mené au succès mondial.

Robert Palmer : la musique dès le plus jeune âge

Robert Palmer naît en 1949 et grandit en Angleterre, dans le North Yorkshire. Dès son plus jeune âge, il prend goût à la musique et se passionne pour le blues, la soul et le jazz qu'il écoute sur les chaînes de radio américaines. À l'âge de tout juste 15 ans, il intègre son premier groupe musical, les Mandrakes, et se produit sur les petites scènes locales en parallèle de ses études au lycée. À partir de là, il développe son talent et confirme sa passion pour la musique et la scène.

Robert Palmer : des débuts "en groupe"

Quelques années plus tard en 1969, alors qu'il n'a que 20 ans, Robert Palmer est choisi pour remplacer le chanteur Jess Roden qui vient de quitter The Alan Bown Set, un groupe anglais de jazz/blues/soul. Le jeune artiste est ainsi invité à se produire à Londres et interprète sur scène le titre "Gypsy Girl", accompagné des autres membres du groupe. L'accueil du public est tel que Robert Palmer réenregistre le morceau en studio dans la foulée, remplaçant la voix de Jess Roden par la sienne.

Grisé par le succès, Robert Palmer enchaîne les concerts dans le pays avec le groupe, faisant même les premières parties des Who et de Jimi Hendrix. Son charisme, sa voix puissante et sa prestance se font de plus en plus remarquer par les professionnels du milieu.En 1970, le jeune crooner est approché par la chanteuse Elkie Brooks et son mari Pete Gage qui forment le groupe Dada, dans la veine jazz-rock. Palmer rejoint le groupe et un an plus tard, les trois artistes en forment un nouveau : le groupe de soul-rock Vinegar Joe. Robert Palmer en est le guitariste principal et partage le micro avec Elkie Brooks. Avec Vinegar Joe, Robert Palmer continue à gravir les échelons. Trois albums sortiront de cette collaboration avant que le groupe ne se sépare définitivement en 1974.

1974-1978 : les prémices d'une grande carrière solo

Avant d'inonder le monde de ses plus grandes chansons, Robert Palmer a progressivement avancé dans l'ombre. Dès la dissolution de Vinegar Joe en 1974, il abandonne les groupes et se lance dans une carrière solo. Il est rapidement signé par le label Island Records (qui gérait également Vinegar Joe) et sort son premier album solo "Sneakin' Sally Through the Alley". Bien que peu remarqué en Angleterre, l'album atteint le Top 100 des ventes aux États-Unis. Un premier succès prometteur qui donne confiance à l'artiste et le pousse davantage vers la gloire. L'année suivante, Palmer enregistre son deuxième album studio. Le chanteur s'aventure dans d'autres styles musicaux avec cet album aux influences pop-reggea, intitulé "Pressure Drop". Il part ensuite en tournée avec le groupe Little Feat.

Son troisième album "Some People Can Do What They Like" sort en 1976, mais est un échec commercial. Palmer décide alors de déménager aux Bahamas et propose un quatrième album aux sonorités caribéennes en 1978 (l'album est baptisé "Double Fun"). Et la machine se met en route grâce au single "Every Kinda People" qui constitue son premier grand succès. Le titre atteint le Top 40 aux États-Unis et la chanson est même reprise dans la pub d'une célèbre marque de bière. À partir de cette année, Robert Palmer accède au rang de star internationale et ne cessera plus de faire parler de lui, notamment grâce à ses clips très travaillés.