En 1964, une journaliste nommée Bess Coleman intègre la tournée des Beatles. Son rôle : promouvoir les artistes et leur musique. La jeune femme a donc passé énormément de temps avec le Fab Four, notamment dans l’avion. Cette proximité lui a permis, comme elle l’évoque elle-même, d’ "obtenir leurs signatures ainsi que d’autres objets classés ‘souvenirs’".
C’est ainsi qu’elle s’est procuré ce bout de papier estampillé "American Airlines", signé de la main des quatre boys de Liverpool. Des autographes, les Beatles en ont signé des milliers, peut-être plus, leur rareté n’est pas aussi significative. Pourtant, ces autographes adressés à Bess Coleman ont été mis en vente pour un montant exorbitant de 100.000 dollars, d’après le média TMZ, et il y a une raison à cela.
Des signatures controversées
Les Beatles ont été frappés par une tempête médiatique en 1966, lorsqu’une déclaration de John Lennon sort dans la presse. Dans l’article "Comment vit un Beatle", signé de la journaliste Maureen Cleave, l’auteur de "Imagine" a déclaré : "Aujourd’hui, nous sommes plus populaires que Jésus". Une phrase qui a provoqué une vague d’émoi dans la communauté chrétienne. Certaines radios ont refusé de diffuser les tubes du Fab Four, et une grande quantité de leurs disques ont été brulés.
C’est après cette polémique, toujours me média américain, que les artisans de "Abbey Road" ont signé la feuille de Bess Coleman. Par provocation peut-être, les Beatles ont utilisé des sobriquets à conotation religieuses. John Lennon a notamment signé du nom de "Saint John Leper". Paul McCartney, lui, a fait référence au tube "Eleanor Rigby" présent dans l’album "Revolver", en signant au nom de "Father James Paul McKenzie". Des alias qui rendent donc ces signatures uniques et expliquent le prix exorbitant de cette feuille de papier !