Bye Bye France. The Cure entre dans la dernière ligne droite de sa remarquable tournée Euro 22. Après six dates dans l’Hexagone, étalées du 7 au 18 novembre dernier, le groupe de Robert Smith se produit, ce lundi 28 novembre, à l’Accor Arena de Paris pour une septième et dernière date française. Le show parisien terminé, le groupe retraversera la Manche pour les ultimes dates de son Euro 22 Tour, sur ses terres, au Royaume-Uni
Au regard du succès des récentes prestations des auteurs de "Close to me" et "Lullaby" à travers l’Europe, le public parisien a de quoi trépigner à quelques heures du début du concert. Un show fleuve de 2h30, fidèle à la générosité du groupe, qui permet à Robert Smith et ses acolytes d’installer l’atmosphère propre aux incontournables "Pictures Of You", "A Forest" ou "Lullaby". Mais aussi d’émettre les nappes planantes de "Cold" ou "Plainsong", ainsi que celles qui fondent certains des morceaux dévoilés du futur album "Songs Of A Lost World", que sont, entre autres, "Alone" - titre introductif du concert -, ou "I Can Never Say Goddbye".
Robert Smith remarquable
Ce qui frappe en premier lieu, comme nous avons pu le constater lors du concert de Budapest, c’est la qualité vocale de Robert Smith. La symbiose de la formation britannique - constituée de Simon Gallup, arpentant la scène de long en large, Roger O’Donnell, Reeves Gabrels, Jason Cooper et du guitariste Perry Bamonte, de retour -, transmet le meilleur des compositions du groupe que l’on sent renforcé par l’enthousiasme du public à l’égard des inédits joués sur scène.
A n’en pas douter, The Cure branchera, ce lundi encore, la connexion particulière qu’il le lie au public français depuis le début des années 1980 et spécifiquement la sortie de "Seventeen Seconds". Une relation que Robert Smith exprimait en ces termes, il y a dix ans, dans une interview accordée à Télérama : "Globalement sur les 30 dernières années, la France est le pays où nous préférons jouer (…) Je pense que les Français ont une sensibilité particulière à ce que l’on fait et nous ne sommes peut-être pas si Anglais que ça".