London Palladium, 1963 : naissance de la Beatlemania
Avant de connaître un succès planétaire, les Beatles ont fourbi leurs armes sur les planches d’Hambourg et de Liverpool en enchaînant des concerts particulièrement éprouvants. Le phénomène prend de l’ampleur à la sortie de leur premier album studio, "Please Please Me", notamment porté par une composition signée John Lennon et Paul McCartney : "Love Me Do". C’est dans ce contexte que se présentent les Beatles le 13 octobre 1963 au London Palladium. Déjà, on entend les jeunes filles crier, et on assiste à la naissance de la Beatlemania.
Stockholm, 1963 : le concert référence
Quelques jours plus tard, le 23 octobre 1963, c’est en Suède, à Stockholm, que les Beatles poursuivent leur tournée. Diffusé à la radio, ce concert bénéficie d’un très bon enregistrement et, pour Ringo Starr, George Harrison, John Lennon et Paul McCartney, c’est une révélation. Une référence dans la carrière des Beatles. Si bien que John Lennon aurait écumé les disquaires dans le but de trouver une copie de cette sortie.
Washington Coliseum, 1964 : un phénomène mondial
La Beatlemania ne tarde pas à atteindre les États-Unis, et le 11 février 1964, les Beatles sont accueillis par plus de 8 000 fans pour leur premier concert outre-Atlantique au Washington Coliseum. Malgré la foule déjà conquise, les Beatles entament leur show par une reprise de l’artiste américain Chuck Berry : "Roll Over Beethoven". S’ensuivront "Twist And Shout", "From Me To You", "She Loves You" ou encore "I Want To Hold Your Hand".
Shea Stadium, 1965 : l’apogée des Beatles
Les tubes s’enchaînent pour les "quatre garçons dans le vent", et le phénomène Beatles grandit à travers toute la planète. En 1965, ils reviennent pour une nouvelle tournée sur le sol américain. Le 15 août 1965, c’est le Shea Stadium à New York que les Beatles remplissent. Devant plus de 55 000 spectateurs, les Beatles gagnent le stade en hélicoptère et proposent alors le plus grand concert de rock de l’histoire, le premier dans un stade. Les fans sont déchaînés, et leurs hurlements couvrent bien souvent la musique du quartet. Les concerts se feront alors plus rares dans les années qui suivent. Les années 1967-1968 sont d’ailleurs considérées comme les années studio.
Toit de l’immeuble du 3 Savile Row à Londres, 1969 : l’ultime apparition
S’il est une image d’un concert des Beatles que vous gardez en tête, c’est sans doute celle de leur concert événement sur le toit de leur studio londonien. Nous sommes le 30 janvier 1969, et les sessions d’enregistrement de leur futur album patinent. Ils s’installent alors sur le toit de l’immeuble et chantent notamment "Get Back" et "Don’t Let Me Down" avant d’être interrompus par la police qui intervient à cause de plaintes du voisinage. Ce concert est d’autant plus mythique qu’il est le dernier du groupe réuni.