First Prayer
C’est sous ce terme nébuleux qu’on retrouve Jean-Jacques Goldman juste après sa séparation d’avec le groupe Taï Phong qui l’avait fait connaître, à ses débuts. Le jeune artiste cherche alors à se faire une place en solo, et c’est derrière ce pseudonyme qu’il se lance dans un nouveau projet musical. Il participe à l’enregistrement de deux tubes disco, "High Fly" et "Tell Me Why", très influencés par les Bee Gees au sommet de leur gloire à cette époque. Les morceaux sont diamétralement opposés à la pop de Taï Phong, et sont destinés au public des boîtes de nuit. On ne sait toujours pas qui a enregistré les paroles de ces titres, mais Jean-Jacques Goldman a confirmé bien des années plus tard qu’il était à l’origine de la création de ces morceaux.
Sweet Memories
Ce surnom remonte également aux prémices de la carrière de Jean-Jacques Goldman, à peu près à la même époque que First Prayer, mentionné précédemment. L’artiste enregistre deux chansons sous ce pseudonyme, "Slow Me Again" et "Just a Dream". Elles ne connaissent qu’un succès mitigé au moment de leur sortie, mais le chanteur avouera plus tard qu’elles lui auront permis de régler ses factures. Il réutilisera ce nom d’emprunt à plusieurs reprises, notamment lors de l’écriture d’une chanson pour Jeane Manson, "Les orangers d’Athènes" ou pour son ami de toujours, Michael Jones, avec le titre "Viens".
Sam Brewski
C’est sans conteste le surnom le plus utilisé par Jean-Jacques Goldman et le plus connu du public. C’est en effet sous ce nom de plume qu’il a signé certaines de ses plus célèbres chansons, notamment "Il me dit que je suis belle" de Patricia Kaas, ou "Si tu veux m’essayer" écrite pour Florent Pagny. On ne connaît pas exactement l’origine de ce pseudonyme, l’artiste ayant toujours refusé de s’expliquer à ce sujet. Des indices disséminés dans les rares interviews données par l’artiste laissent à penser que le prénom "Sam" est une référence à l’oncle Sam, symbole de l’Amérique, et que le patronyme "Brewski" renvoie aux origines juives du chanteur, ce terme étant souvent employé par les juifs réfugiés aux États-Unis pour désigner de la bière.
O. Menor
Jean-Jacques Goldman ne s’est servi de ce nom qu’à une seule occasion : lorsqu’il a collaboré sur l’album de son ami Marc Lavoine, "Faux rêveur", en 1993. Il signe les musiques de trois chansons de l’album "Ici-bas", "L'aventure humaine" et "Tu me suffiras". Lorsqu’on détaille les crédits de ces titres sur le disque, on s’aperçoit que ce sont les seuls dont les paroles sont signées M. Oats, ce que l’on peut traduire par M. Lavoine ("oat" signifiant "avoine" en anglais). Un petit détail qui avait mis la puce à l’oreille de certains des admirateurs du chanteur qui avaient cherché l’identité de la personne cachée sous l’identité de O. Menor.