:quality(75)/https%3A%2F%2Fplayers.nrjaudio.fm%2Flive-metadata%2Fplayer%2Fimg%2Fplayer-files%2Fnosta%2Flogos%2F173x173%2FP_Nostalgie_Premium_Logo_2023.png)
En ce moment sur NOSTALGIE
NOSTALGIE
Ecoutez gratuitement nos émissions d’Histoire chez les principaux podcasters : Apple Podcasts, Spotify, etc. ou directement sur notre Application Web : https://podcasts.timelinepodcast.fr Abonnez vous pour 2€ par mois pour accéder à + de 330 émissions d'1 heure sans publicité, + une nouvelle émission chaque Jeudi : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Découvrez nos programmes de Timeline : 5000 ans d'Histoire, La Planète des Hommes, 5 minutes d'Histoires et les Interviews Histoire; Depuis plus de 13 ans Richard Fremder et ses équipes vous racontent 5.000 ans d'Histoire sans filtre "mainstream", en traitant tous les sujets, sans tabou ni contrainte, en conservant une approche scientifique et factuelle de l’Histoire couplée avec le goût pour dénicher les petites anecdotes… Avec pour seul plaisir celui de rendre enfin l‘Histoire accessible à tous ! « Timeline, l'Histoire en Podcast » s'est classé meilleur podcast natif d'Histoire en France selon le classement ACPM !
samedi 14 juin - 10min
Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL’Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c’est d’abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d’années.Dans ce premier épisode, l’historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l’Histoire ne s’écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d’argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d’hippopotames d’Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d’Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d’œuf d’autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l’homme s’adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s’imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C’est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l’Histoire entre dans l’ère de l’écriture, ce sont d’autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s’organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l’Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l’interprétation s’installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l’autre.Mais tout ne s’efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l’islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d’État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l’on arrive à l’orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu’on appelle Entre terre et mer, l’Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l’Europe industrielle. Le célèbre coup d’éventail du dey d’Alger n’est pas un simple incident : il est le signe d’un monde ancien qui s’effondre, et d’un autre – colonial – qui se prépare à s’imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu’un survol historique. C’est une enquête en profondeur sur les origines d’un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française.
vendredi 13 juin - 11min
Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL’Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c’est d’abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d’années.Dans ce premier épisode, l’historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l’Histoire ne s’écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d’argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d’hippopotames d’Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d’Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d’œuf d’autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l’homme s’adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s’imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C’est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l’Histoire entre dans l’ère de l’écriture, ce sont d’autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s’organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l’Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l’interprétation s’installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l’autre.Mais tout ne s’efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l’islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d’État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l’on arrive à l’orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu’on appelle Entre terre et mer, l’Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l’Europe industrielle. Le célèbre coup d’éventail du dey d’Alger n’est pas un simple incident : il est le signe d’un monde ancien qui s’effondre, et d’un autre – colonial – qui se prépare à s’imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu’un survol historique. C’est une enquête en profondeur sur les origines d’un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française.
mardi 10 juin - 3min
Pendant longtemps, on a cru que les Israélites étaient un peuple venu d’Égypte, libéré par Moïse, qui aurait conquis la Terre promise sous la conduite de Josué. Mais les découvertes archéologiques récentes racontent une tout autre histoire. Ce que l’on voit, ce n’est pas une invasion brutale, mais l’installation progressive de petits groupes de nomades dans les montagnes de Canaan, à partir du XIIe siècle avant notre ère. Ces nomades vivaient auparavant dans le désert, entre transhumance et agriculture saisonnière. Peu à peu, ils défrichent, cultivent, construisent des maisons de pierre, élèvent du bétail, fondent des villages, et deviennent sédentaires.L’archéologie montre que ces villages sont très modestes : pas de palais, pas de temples, pas de fortifications, aucune trace d’armes ou de luxe. Juste des maisons sobres, de la vaisselle utilitaire, des silos à grains et des outils agricoles. Une société rurale, égalitaire, pacifique. Rien ne correspond à l’idée d’un peuple conquérant. En fait, ces nouveaux arrivants sont sans doute des Cananéens eux-mêmes, fuyant les cités de la plaine devenues trop dures, trop inégalitaires, trop taxées. Ils se réfugient dans les hauteurs et se reconstruisent, loin du pouvoir. Ce sont eux, les premiers Israélites.Ces populations passent par plusieurs cycles : parfois sédentaires, parfois de nouveau nomades en cas de crise. Et malgré des ressemblances très fortes avec leurs voisins – les Moabites, les Ammonites, les Édomites – un détail va les distinguer : ils ne mangent pas de porc. C’est la seule trace claire d’une identité culturelle partagée dans cette société en formation. Bien avant le monothéisme, bien avant les récits de l’Exode, c’est cette pratique alimentaire qui forge peu à peu une conscience collective.Mais cette société naissante ne vit pas en paix très longtemps. Elle doit faire face aux Cananéens, puis aux Madianites venus de l’est, et enfin aux redoutables Philistins venus de la mer Égée. Ces derniers, armés de technologies nouvelles, imposent leur domination sur toute la région. Face à eux, les tribus israélites, dispersées et sans chef, sont impuissantes. C’est cette menace qui les pousse à s’unir. Ils élisent un roi : Saül. C’est le début de la royauté israélite.L’histoire que racontent les fouilles est donc très différente de celle que l’on lit dans la Bible. Pas de conquête miraculeuse, mais un enracinement lent, pragmatique, douloureux parfois. Un peuple qui naît non dans l’héroïsme des batailles, mais dans l’effort patient de la terre et la résistance quotidienne aux puissants. L’épopée d’Israël commence dans le silence des collines.
mardi 10 juin - 1h8min
20 tournages iconiques, 20 récits captivants. Les films nous racontent des histoires. Mais qui nous raconte celles des films ? Olivier Rajchman, brillant historien du cinéma, nous propose de découvrir vingt grands tournages parmi lesquels Blanche-Neige et les sept nains (1937), La Mort aux trousses (1959), Le Guépard (1963), Les Dents de la mer (1975) ou encore Barbie(2023). À partir de sources connues nouvellement analysées, et de sources inédites subtilement dévoilées, l'auteur nous livre le récit enlevé de vingt processus créatifs d'envergure racontant une histoire du cinéma à travers celle de films emblématiques. Saviez-vous que le scénario de Taxi Driver (1976) était inspiré de La Nausée, de Sartre ? Que Martin Scorsese, consacrant tout son être à son projet, ne voyait aucune de ses relations sentimentales perdurer ? Que Stanley Kubrick, sur le tournage de 2001, l'Odyssée de l'espace (1968), n'adressait pas la parole à la plupart de ses acteurs ? Que Claude Sautet, pour Les Choses de la vie (1970), a choisi Romy Schneider, avec laquelle il aura une brève liaison, après avoir aperçu sa silhouette sur le tournage de La Piscine (1969) ? Après Le Siècle des stars (Perrin, 2023), une galerie de portraits passionnants sur les icônes d'Hollywood, Olivier Rajchman nous fait vivre au plus près l'aventure des films, ces oeuvres qu'on accouche dans la douleur et dans la joie, malgré l'adversité, et grâce à la pugnacité de toute une équipe guidée par la vision d'un réalisateur ou d'une réalisatrice. Un livre où le bonheur de lecture va de pair avec la richesse de l'information.Son auteur, Olivier Rajchman, historien du cinéma est notre invité en studio
lundi 09 juin - 7min
Pendant longtemps, on a cru que les Israélites étaient un peuple venu d’Égypte, libéré par Moïse, qui aurait conquis la Terre promise sous la conduite de Josué. Mais les découvertes archéologiques récentes racontent une tout autre histoire. Ce que l’on voit, ce n’est pas une invasion brutale, mais l’installation progressive de petits groupes de nomades dans les montagnes de Canaan, à partir du XIIe siècle avant notre ère. Ces nomades vivaient auparavant dans le désert, entre transhumance et agriculture saisonnière. Peu à peu, ils défrichent, cultivent, construisent des maisons de pierre, élèvent du bétail, fondent des villages, et deviennent sédentaires.L’archéologie montre que ces villages sont très modestes : pas de palais, pas de temples, pas de fortifications, aucune trace d’armes ou de luxe. Juste des maisons sobres, de la vaisselle utilitaire, des silos à grains et des outils agricoles. Une société rurale, égalitaire, pacifique. Rien ne correspond à l’idée d’un peuple conquérant. En fait, ces nouveaux arrivants sont sans doute des Cananéens eux-mêmes, fuyant les cités de la plaine devenues trop dures, trop inégalitaires, trop taxées. Ils se réfugient dans les hauteurs et se reconstruisent, loin du pouvoir. Ce sont eux, les premiers Israélites.Ces populations passent par plusieurs cycles : parfois sédentaires, parfois de nouveau nomades en cas de crise. Et malgré des ressemblances très fortes avec leurs voisins – les Moabites, les Ammonites, les Édomites – un détail va les distinguer : ils ne mangent pas de porc. C’est la seule trace claire d’une identité culturelle partagée dans cette société en formation. Bien avant le monothéisme, bien avant les récits de l’Exode, c’est cette pratique alimentaire qui forge peu à peu une conscience collective.Mais cette société naissante ne vit pas en paix très longtemps. Elle doit faire face aux Cananéens, puis aux Madianites venus de l’est, et enfin aux redoutables Philistins venus de la mer Égée. Ces derniers, armés de technologies nouvelles, imposent leur domination sur toute la région. Face à eux, les tribus israélites, dispersées et sans chef, sont impuissantes. C’est cette menace qui les pousse à s’unir. Ils élisent un roi : Saül. C’est le début de la royauté israélite.L’histoire que racontent les fouilles est donc très différente de celle que l’on lit dans la Bible. Pas de conquête miraculeuse, mais un enracinement lent, pragmatique, douloureux parfois. Un peuple qui naît non dans l’héroïsme des batailles, mais dans l’effort patient de la terre et la résistance quotidienne aux puissants. L’épopée d’Israël commence dans le silence des collines.
lundi 09 juin - 3min
Les Jours fériés en France : la Pentecôte - 6/14Dans ces chroniques, nous avons exploré l'histoire des jours fériés en France, révélant l'évolution de ces jours de repos au fil des siècles.Ces jours fériés, que nous chérissons tant, remontent à l'Antiquité, avec des célébrations liées aux cycles agricoles.Au fil du temps, l'Église catholique a introduit de nombreux jours saints, tandis que la Révolution française a instauré des jours commémoratifs républicains.L'Empire napoléonien a également joué un rôle clé en réorganisant le calendrier des fêtes.Le XIXe siècle, de son côté, a vu l'ajout de jours tels que le 14 juillet pour commémorer la Révolution, et la laïcisation du calendrier sous la Troisième République a supprimé des jours saints religieux.De nos jours, la France compte 11 jours fériés nationaux, mais certaines régions ont également leurs propres jours de célébration, reflétant la diversité culturelle du pays ((comme en Alsace et dans les DROM-COM, anciens DOM-TOM).Ces jours fériés sont une occasion pour les Français de se détendre, de célébrer leur histoire et leur culture, et de passer du temps en famille.L'histoire des jours fériés en France est un mélange fascinant de traditions religieuses, politiques et culturelles qui témoigne de l'évolution de la société française au fil des siècles.
dimanche 08 juin - 7min
Pendant longtemps, on a cru que les Israélites étaient un peuple venu d’Égypte, libéré par Moïse, qui aurait conquis la Terre promise sous la conduite de Josué. Mais les découvertes archéologiques récentes racontent une tout autre histoire. Ce que l’on voit, ce n’est pas une invasion brutale, mais l’installation progressive de petits groupes de nomades dans les montagnes de Canaan, à partir du XIIe siècle avant notre ère. Ces nomades vivaient auparavant dans le désert, entre transhumance et agriculture saisonnière. Peu à peu, ils défrichent, cultivent, construisent des maisons de pierre, élèvent du bétail, fondent des villages, et deviennent sédentaires.L’archéologie montre que ces villages sont très modestes : pas de palais, pas de temples, pas de fortifications, aucune trace d’armes ou de luxe. Juste des maisons sobres, de la vaisselle utilitaire, des silos à grains et des outils agricoles. Une société rurale, égalitaire, pacifique. Rien ne correspond à l’idée d’un peuple conquérant. En fait, ces nouveaux arrivants sont sans doute des Cananéens eux-mêmes, fuyant les cités de la plaine devenues trop dures, trop inégalitaires, trop taxées. Ils se réfugient dans les hauteurs et se reconstruisent, loin du pouvoir. Ce sont eux, les premiers Israélites.Ces populations passent par plusieurs cycles : parfois sédentaires, parfois de nouveau nomades en cas de crise. Et malgré des ressemblances très fortes avec leurs voisins – les Moabites, les Ammonites, les Édomites – un détail va les distinguer : ils ne mangent pas de porc. C’est la seule trace claire d’une identité culturelle partagée dans cette société en formation. Bien avant le monothéisme, bien avant les récits de l’Exode, c’est cette pratique alimentaire qui forge peu à peu une conscience collective.Mais cette société naissante ne vit pas en paix très longtemps. Elle doit faire face aux Cananéens, puis aux Madianites venus de l’est, et enfin aux redoutables Philistins venus de la mer Égée. Ces derniers, armés de technologies nouvelles, imposent leur domination sur toute la région. Face à eux, les tribus israélites, dispersées et sans chef, sont impuissantes. C’est cette menace qui les pousse à s’unir. Ils élisent un roi : Saül. C’est le début de la royauté israélite.L’histoire que racontent les fouilles est donc très différente de celle que l’on lit dans la Bible. Pas de conquête miraculeuse, mais un enracinement lent, pragmatique, douloureux parfois. Un peuple qui naît non dans l’héroïsme des batailles, mais dans l’effort patient de la terre et la résistance quotidienne aux puissants. L’épopée d’Israël commence dans le silence des collines.
samedi 07 juin - 7min
Pendant longtemps, on a cru que les Israélites étaient un peuple venu d’Égypte, libéré par Moïse, qui aurait conquis la Terre promise sous la conduite de Josué. Mais les découvertes archéologiques récentes racontent une tout autre histoire. Ce que l’on voit, ce n’est pas une invasion brutale, mais l’installation progressive de petits groupes de nomades dans les montagnes de Canaan, à partir du XIIe siècle avant notre ère. Ces nomades vivaient auparavant dans le désert, entre transhumance et agriculture saisonnière. Peu à peu, ils défrichent, cultivent, construisent des maisons de pierre, élèvent du bétail, fondent des villages, et deviennent sédentaires.L’archéologie montre que ces villages sont très modestes : pas de palais, pas de temples, pas de fortifications, aucune trace d’armes ou de luxe. Juste des maisons sobres, de la vaisselle utilitaire, des silos à grains et des outils agricoles. Une société rurale, égalitaire, pacifique. Rien ne correspond à l’idée d’un peuple conquérant. En fait, ces nouveaux arrivants sont sans doute des Cananéens eux-mêmes, fuyant les cités de la plaine devenues trop dures, trop inégalitaires, trop taxées. Ils se réfugient dans les hauteurs et se reconstruisent, loin du pouvoir. Ce sont eux, les premiers Israélites.Ces populations passent par plusieurs cycles : parfois sédentaires, parfois de nouveau nomades en cas de crise. Et malgré des ressemblances très fortes avec leurs voisins – les Moabites, les Ammonites, les Édomites – un détail va les distinguer : ils ne mangent pas de porc. C’est la seule trace claire d’une identité culturelle partagée dans cette société en formation. Bien avant le monothéisme, bien avant les récits de l’Exode, c’est cette pratique alimentaire qui forge peu à peu une conscience collective.Mais cette société naissante ne vit pas en paix très longtemps. Elle doit faire face aux Cananéens, puis aux Madianites venus de l’est, et enfin aux redoutables Philistins venus de la mer Égée. Ces derniers, armés de technologies nouvelles, imposent leur domination sur toute la région. Face à eux, les tribus israélites, dispersées et sans chef, sont impuissantes. C’est cette menace qui les pousse à s’unir. Ils élisent un roi : Saül. C’est le début de la royauté israélite.L’histoire que racontent les fouilles est donc très différente de celle que l’on lit dans la Bible. Pas de conquête miraculeuse, mais un enracinement lent, pragmatique, douloureux parfois. Un peuple qui naît non dans l’héroïsme des batailles, mais dans l’effort patient de la terre et la résistance quotidienne aux puissants. L’épopée d’Israël commence dans le silence des collines.
vendredi 06 juin - 7min
Pendant longtemps, on a cru que les Israélites étaient un peuple venu d’Égypte, libéré par Moïse, qui aurait conquis la Terre promise sous la conduite de Josué. Mais les découvertes archéologiques récentes racontent une tout autre histoire. Ce que l’on voit, ce n’est pas une invasion brutale, mais l’installation progressive de petits groupes de nomades dans les montagnes de Canaan, à partir du XIIe siècle avant notre ère. Ces nomades vivaient auparavant dans le désert, entre transhumance et agriculture saisonnière. Peu à peu, ils défrichent, cultivent, construisent des maisons de pierre, élèvent du bétail, fondent des villages, et deviennent sédentaires.L’archéologie montre que ces villages sont très modestes : pas de palais, pas de temples, pas de fortifications, aucune trace d’armes ou de luxe. Juste des maisons sobres, de la vaisselle utilitaire, des silos à grains et des outils agricoles. Une société rurale, égalitaire, pacifique. Rien ne correspond à l’idée d’un peuple conquérant. En fait, ces nouveaux arrivants sont sans doute des Cananéens eux-mêmes, fuyant les cités de la plaine devenues trop dures, trop inégalitaires, trop taxées. Ils se réfugient dans les hauteurs et se reconstruisent, loin du pouvoir. Ce sont eux, les premiers Israélites.Ces populations passent par plusieurs cycles : parfois sédentaires, parfois de nouveau nomades en cas de crise. Et malgré des ressemblances très fortes avec leurs voisins – les Moabites, les Ammonites, les Édomites – un détail va les distinguer : ils ne mangent pas de porc. C’est la seule trace claire d’une identité culturelle partagée dans cette société en formation. Bien avant le monothéisme, bien avant les récits de l’Exode, c’est cette pratique alimentaire qui forge peu à peu une conscience collective.Mais cette société naissante ne vit pas en paix très longtemps. Elle doit faire face aux Cananéens, puis aux Madianites venus de l’est, et enfin aux redoutables Philistins venus de la mer Égée. Ces derniers, armés de technologies nouvelles, imposent leur domination sur toute la région. Face à eux, les tribus israélites, dispersées et sans chef, sont impuissantes. C’est cette menace qui les pousse à s’unir. Ils élisent un roi : Saül. C’est le début de la royauté israélite.L’histoire que racontent les fouilles est donc très différente de celle que l’on lit dans la Bible. Pas de conquête miraculeuse, mais un enracinement lent, pragmatique, douloureux parfois. Un peuple qui naît non dans l’héroïsme des batailles, mais dans l’effort patient de la terre et la résistance quotidienne aux puissants. L’épopée d’Israël commence dans le silence des collines.
mardi 03 juin - 7min
Après 1815, la vie politique s'organise autour du roi (Louis XVIII en l'occurence) et des deux chambres. Mais attention, la Restauration n’est pas le rétablissement de l’Ancien Régime. le roi ne dispose pas de la puissance législativeAu roi, le pouvoir exécutif avec l'initiative des lois ; aux deux chambres (les Pairs au palais du Luxembourg et les Députés au Palais-Bourbon), le vote des projets de loi et du budget. Trois problèmes dominent la période : la responsabilité des ministres, le mode de scrutin et la liberté de la presse.Ils provoqueront, en définitive, la chute de Charles X.C'est avec l'attentat de Louvel (Février 1820) et l'assassinat du Duc de Berry que le tournant ultra se fait vraiment sentir.Avec la mort de Louis XVIII, le 16 septembre 1824, disparait le dernier obstacle pouvant exister devant les ultras. Le comte d'Artois, succède à son frère sous le nom de Charles X, passe pour être le chef et l'inspirateur de la droite. Grand, mince, élégant, le nouveau roi sait plaire et veut plaire. Mais l'émigration ne lui avait rien appris. Depuis la mort de sa maîtresse, Mme de Polastron, en 1804, il est passé d'une aimable frivolité à une religion fervente. D'intelligence médiocre mais pourvu de qualités de cœur, n'ayant compris aucun des changements introduits par la Révolution mais ayant toujours le souci de bien faire son métier, tout ça fait de Charles X un personnage contradictoire mais ferme dans ses convictions. A plusieurs reprises, il a exprimé son refus du régime parlementaire. Avec lui, la droite a donc maintenant un roi selon son cœur, et peut enfin faire passer dans les faits le programme social et religieux des ultras.Deux lois en 1825 ravivent les clivages. D’abord l’indemnisation des émigrés dont les biens avaient étéconfisqués, qui touche à une mesure emblématique de la Révolution. Ensuite la répression des sacrilèges : les profanateurs d’hosties deviennent passibles de la peine de mort et ceux de vases sacrés des travaux forcés à perpétuité...Restait à Charles X une étape cruciale pour faire de lui un roi de droit divin. Le Sacre.La légitimité divine.Louis XVIII n'avait pas été sacré, empêché par le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.Charles X va lui redonner la splendeur d'antan. Selon le rite ancien.Le ton était donné.Pour en parler, je serai accompagné de Bernard Degout, Docteur en Littérature, ancien directeur de la Maison de Chateaubriand, et grand connaisseur de la période, et qui vient de sortir un livre, Le sacre de Charles X, les derniers feux des Bourbons, chez Perrin
mardi 03 juin - 51min
Comment étudier le cerveau des humains préhistoriques alors qu'il ne se fossilise jamais ? Ce défi, c'est celui qu'Antoine Balzeau et son équipe pluridisciplinaire de chercheurs se sont lancé.Étudier le cerveau de nos ancêtres grâce aux traces laissées dans leurs boîtes crâniennes permettrait de mieux appréhender le fonctionnement de l'organe, son développement au fil des millénaires et le lien entre les capacités cognitives, les compétences et l'anatomie humaine.Entre paléoanthropologie et neurologie, de terrains de fouille en salles d'IRM, Antoine Balzeau, appuyé par les nombreuses illustrations de Tiphaine Derrey, revient sur ces dernières années de recherche.Il dévoile ainsi les coulisses de ce projet scientifique d'envergure et présente les résultats inédits de son enquête : Néandertal, Cro-Magnon et Homo erectus témoignent qu'Homo sapiens n'est pas le sommet de l'évolution.Son auteur, Antoine Balzeau, paléoantropologue, est notre invité en studio et en vidéo sur Youtube (Podcast_Timeline)https://www.youtube.com/watch?v=bf8nRuTWCH0
lundi 02 juin - 10min
Après 1815, la vie politique s'organise autour du roi (Louis XVIII en l'occurence) et des deux chambres. Mais attention, la Restauration n’est pas le rétablissement de l’Ancien Régime. le roi ne dispose pas de la puissance législativeAu roi, le pouvoir exécutif avec l'initiative des lois ; aux deux chambres (les Pairs au palais du Luxembourg et les Députés au Palais-Bourbon), le vote des projets de loi et du budget. Trois problèmes dominent la période : la responsabilité des ministres, le mode de scrutin et la liberté de la presse.Ils provoqueront, en définitive, la chute de Charles X.C'est avec l'attentat de Louvel (Février 1820) et l'assassinat du Duc de Berry que le tournant ultra se fait vraiment sentir.Avec la mort de Louis XVIII, le 16 septembre 1824, disparait le dernier obstacle pouvant exister devant les ultras. Le comte d'Artois, succède à son frère sous le nom de Charles X, passe pour être le chef et l'inspirateur de la droite. Grand, mince, élégant, le nouveau roi sait plaire et veut plaire. Mais l'émigration ne lui avait rien appris. Depuis la mort de sa maîtresse, Mme de Polastron, en 1804, il est passé d'une aimable frivolité à une religion fervente. D'intelligence médiocre mais pourvu de qualités de cœur, n'ayant compris aucun des changements introduits par la Révolution mais ayant toujours le souci de bien faire son métier, tout ça fait de Charles X un personnage contradictoire mais ferme dans ses convictions. A plusieurs reprises, il a exprimé son refus du régime parlementaire. Avec lui, la droite a donc maintenant un roi selon son cœur, et peut enfin faire passer dans les faits le programme social et religieux des ultras.Deux lois en 1825 ravivent les clivages. D’abord l’indemnisation des émigrés dont les biens avaient étéconfisqués, qui touche à une mesure emblématique de la Révolution. Ensuite la répression des sacrilèges : les profanateurs d’hosties deviennent passibles de la peine de mort et ceux de vases sacrés des travaux forcés à perpétuité...Restait à Charles X une étape cruciale pour faire de lui un roi de droit divin. Le Sacre.La légitimité divine.Louis XVIII n'avait pas été sacré, empêché par le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.Charles X va lui redonner la splendeur d'antan. Selon le rite ancien.Le ton était donné.Pour en parler, je serai accompagné de Bernard Degout, Docteur en Littérature, ancien directeur de la Maison de Chateaubriand, et grand connaisseur de la période, et qui vient de sortir un livre, Le sacre de Charles X, les derniers feux des Bourbons, chez Perrin
dimanche 01 juin - 10min
Après 1815, la vie politique s'organise autour du roi (Louis XVIII en l'occurence) et des deux chambres. Mais attention, la Restauration n’est pas le rétablissement de l’Ancien Régime. le roi ne dispose pas de la puissance législativeAu roi, le pouvoir exécutif avec l'initiative des lois ; aux deux chambres (les Pairs au palais du Luxembourg et les Députés au Palais-Bourbon), le vote des projets de loi et du budget. Trois problèmes dominent la période : la responsabilité des ministres, le mode de scrutin et la liberté de la presse.Ils provoqueront, en définitive, la chute de Charles X.C'est avec l'attentat de Louvel (Février 1820) et l'assassinat du Duc de Berry que le tournant ultra se fait vraiment sentir.Avec la mort de Louis XVIII, le 16 septembre 1824, disparait le dernier obstacle pouvant exister devant les ultras. Le comte d'Artois, succède à son frère sous le nom de Charles X, passe pour être le chef et l'inspirateur de la droite. Grand, mince, élégant, le nouveau roi sait plaire et veut plaire. Mais l'émigration ne lui avait rien appris. Depuis la mort de sa maîtresse, Mme de Polastron, en 1804, il est passé d'une aimable frivolité à une religion fervente. D'intelligence médiocre mais pourvu de qualités de cœur, n'ayant compris aucun des changements introduits par la Révolution mais ayant toujours le souci de bien faire son métier, tout ça fait de Charles X un personnage contradictoire mais ferme dans ses convictions. A plusieurs reprises, il a exprimé son refus du régime parlementaire. Avec lui, la droite a donc maintenant un roi selon son cœur, et peut enfin faire passer dans les faits le programme social et religieux des ultras.Deux lois en 1825 ravivent les clivages. D’abord l’indemnisation des émigrés dont les biens avaient étéconfisqués, qui touche à une mesure emblématique de la Révolution. Ensuite la répression des sacrilèges : les profanateurs d’hosties deviennent passibles de la peine de mort et ceux de vases sacrés des travaux forcés à perpétuité...Restait à Charles X une étape cruciale pour faire de lui un roi de droit divin. Le Sacre.La légitimité divine.Louis XVIII n'avait pas été sacré, empêché par le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.Charles X va lui redonner la splendeur d'antan. Selon le rite ancien.Le ton était donné.Pour en parler, je serai accompagné de Bernard Degout, Docteur en Littérature, ancien directeur de la Maison de Chateaubriand, et grand connaisseur de la période, et qui vient de sortir un livre, Le sacre de Charles X, les derniers feux des Bourbons, chez Perrin
samedi 31 mai - 10min
Après 1815, la vie politique s'organise autour du roi (Louis XVIII en l'occurence) et des deux chambres. Mais attention, la Restauration n’est pas le rétablissement de l’Ancien Régime. le roi ne dispose pas de la puissance législativeAu roi, le pouvoir exécutif avec l'initiative des lois ; aux deux chambres (les Pairs au palais du Luxembourg et les Députés au Palais-Bourbon), le vote des projets de loi et du budget. Trois problèmes dominent la période : la responsabilité des ministres, le mode de scrutin et la liberté de la presse.Ils provoqueront, en définitive, la chute de Charles X.C'est avec l'attentat de Louvel (Février 1820) et l'assassinat du Duc de Berry que le tournant ultra se fait vraiment sentir.Avec la mort de Louis XVIII, le 16 septembre 1824, disparait le dernier obstacle pouvant exister devant les ultras. Le comte d'Artois, succède à son frère sous le nom de Charles X, passe pour être le chef et l'inspirateur de la droite. Grand, mince, élégant, le nouveau roi sait plaire et veut plaire. Mais l'émigration ne lui avait rien appris. Depuis la mort de sa maîtresse, Mme de Polastron, en 1804, il est passé d'une aimable frivolité à une religion fervente. D'intelligence médiocre mais pourvu de qualités de cœur, n'ayant compris aucun des changements introduits par la Révolution mais ayant toujours le souci de bien faire son métier, tout ça fait de Charles X un personnage contradictoire mais ferme dans ses convictions. A plusieurs reprises, il a exprimé son refus du régime parlementaire. Avec lui, la droite a donc maintenant un roi selon son cœur, et peut enfin faire passer dans les faits le programme social et religieux des ultras.Deux lois en 1825 ravivent les clivages. D’abord l’indemnisation des émigrés dont les biens avaient étéconfisqués, qui touche à une mesure emblématique de la Révolution. Ensuite la répression des sacrilèges : les profanateurs d’hosties deviennent passibles de la peine de mort et ceux de vases sacrés des travaux forcés à perpétuité...Restait à Charles X une étape cruciale pour faire de lui un roi de droit divin. Le Sacre.La légitimité divine.Louis XVIII n'avait pas été sacré, empêché par le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.Charles X va lui redonner la splendeur d'antan. Selon le rite ancien.Le ton était donné.Pour en parler, je serai accompagné de Bernard Degout, Docteur en Littérature, ancien directeur de la Maison de Chateaubriand, et grand connaisseur de la période, et qui vient de sortir un livre, Le sacre de Charles X, les derniers feux des Bourbons, chez Perrin
vendredi 30 mai - 11min
Après 1815, la vie politique s'organise autour du roi (Louis XVIII en l'occurence) et des deux chambres. Mais attention, la Restauration n’est pas le rétablissement de l’Ancien Régime. le roi ne dispose pas de la puissance législativeAu roi, le pouvoir exécutif avec l'initiative des lois ; aux deux chambres (les Pairs au palais du Luxembourg et les Députés au Palais-Bourbon), le vote des projets de loi et du budget. Trois problèmes dominent la période : la responsabilité des ministres, le mode de scrutin et la liberté de la presse.Ils provoqueront, en définitive, la chute de Charles X.C'est avec l'attentat de Louvel (Février 1820) et l'assassinat du Duc de Berry que le tournant ultra se fait vraiment sentir.Avec la mort de Louis XVIII, le 16 septembre 1824, disparait le dernier obstacle pouvant exister devant les ultras. Le comte d'Artois, succède à son frère sous le nom de Charles X, passe pour être le chef et l'inspirateur de la droite. Grand, mince, élégant, le nouveau roi sait plaire et veut plaire. Mais l'émigration ne lui avait rien appris. Depuis la mort de sa maîtresse, Mme de Polastron, en 1804, il est passé d'une aimable frivolité à une religion fervente. D'intelligence médiocre mais pourvu de qualités de cœur, n'ayant compris aucun des changements introduits par la Révolution mais ayant toujours le souci de bien faire son métier, tout ça fait de Charles X un personnage contradictoire mais ferme dans ses convictions. A plusieurs reprises, il a exprimé son refus du régime parlementaire. Avec lui, la droite a donc maintenant un roi selon son cœur, et peut enfin faire passer dans les faits le programme social et religieux des ultras.Deux lois en 1825 ravivent les clivages. D’abord l’indemnisation des émigrés dont les biens avaient étéconfisqués, qui touche à une mesure emblématique de la Révolution. Ensuite la répression des sacrilèges : les profanateurs d’hosties deviennent passibles de la peine de mort et ceux de vases sacrés des travaux forcés à perpétuité...Restait à Charles X une étape cruciale pour faire de lui un roi de droit divin. Le Sacre.La légitimité divine.Louis XVIII n'avait pas été sacré, empêché par le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.Charles X va lui redonner la splendeur d'antan. Selon le rite ancien.Le ton était donné.Pour en parler, je serai accompagné de Bernard Degout, Docteur en Littérature, ancien directeur de la Maison de Chateaubriand, et grand connaisseur de la période, et qui vient de sortir un livre, Le sacre de Charles X, les derniers feux des Bourbons, chez Perrin
jeudi 29 mai - 4min
Les Jours fériés en France : l'Ascension - 5/14Dans ces chroniques, nous avons exploré l'histoire des jours fériés en France, révélant l'évolution de ces jours de repos au fil des siècles.Ces jours fériés, que nous chérissons tant, remontent à l'Antiquité, avec des célébrations liées aux cycles agricoles.Au fil du temps, l'Église catholique a introduit de nombreux jours saints, tandis que la Révolution française a instauré des jours commémoratifs républicains.L'Empire napoléonien a également joué un rôle clé en réorganisant le calendrier des fêtes.Le XIXe siècle, de son côté, a vu l'ajout de jours tels que le 14 juillet pour commémorer la Révolution, et la laïcisation du calendrier sous la Troisième République a supprimé des jours saints religieux.De nos jours, la France compte 11 jours fériés nationaux, mais certaines régions ont également leurs propres jours de célébration, reflétant la diversité culturelle du pays ((comme en Alsace et dans les DROM-COM, anciens DOM-TOM).Ces jours fériés sont une occasion pour les Français de se détendre, de célébrer leur histoire et leur culture, et de passer du temps en famille.L'histoire des jours fériés en France est un mélange fascinant de traditions religieuses, politiques et culturelles qui témoigne de l'évolution de la société française au fil des siècles.
mardi 27 mai - 1h5min
Grands récits de l'histoire de France.Récits d'épisodes-clés, portraits, synthèses sur des sujets d'histoire qui font l'actualité composent ce recueil, faisant revivre à travers eux la grande histoire de France. Sélectionnés avec soin parmi les chroniques enlevées et passionnantes que Guillaume Perrault publie dans Le Figaro, les textes ici retenus ont été attentivement retravaillés pour cette édition. En voici le sommaire : - Paris et ses ordures : des siècles de lutte pour la salubrité publique - Louis XIV, ce roi qui a lutté contre la maladie toute sa vie - L'incroyable faillite de la banque de John Law : histoire d'un traumatisme français - Pourquoi Louis XVI fut un grand roi - Marie-Antoinette et Axel de Fersen : jusqu'où ont été leurs amours ? - Guerre de Vendée. Ces vérités qui dérangent - Quand Napoléon Bonaparte était à Gaza : un épisode oublié de l'histoire - L'antisémitisme de gauche : une vieille histoire depuis deux cents ans - 8 janvier 1934 : l'affaire Stavisky, ce scandale qui va entraîner les émeutes du 6 février et ébranler la IIIe République - Émile Boutmy, l'homme qui a fondé Sciences Po - Il y a quatre-vingts ans : la création du Conseil national de la Résistance présidé par Jean Moulin - Les régimes spéciaux, un privilège injuste ? Leur histoire de Louis XIV à aujourd'hui - Georges Pompidou, ou les vertus qui manquent tant à nos gouvernants - Raymond Aron, quarante ans après sa mort : un maître pour comprendre les défis d'aujourd'hui - Quel roi pour la France ?Son auteur, Guillaume Perrault, est notre invité en studiohttps://www.youtube.com/watch?v=01IppqO_tRg&t=535s
mardi 27 mai - 6min
Le 2 juillet 1816, au large de la Mauritanie, la frégate La Méduse s’échoue. À son bord, plus de 400 personnes, un capitaine incompétent, et un projet colonial mal préparé. Ce qui aurait pu n’être qu’un accident maritime va se transformer en une tragédie nationale – un naufrage absurde suivi d’une odyssée cauchemardesque sur un radeau de fortune.Entre erreurs de navigation, lâchetés en chaîne, abandon volontaire, rébellions sanglantes, cannibalisme et silence officiel, l’affaire devient un scandale d’État, immortalisée quelques années plus tard par le célèbre tableau de Géricault.Dans cette émission, découvrez les dessous politiques et humains de l’un des naufrages les plus terrifiants du XIXe siècle.Pourquoi a-t-on confié un navire à un commandant sans expérience ? Comment en est-on arrivé à manger les morts pour survivre ?Et pourquoi cette histoire résonne-t-elle encore aujourd’hui comme un effrayant concentré d’injustice, de pouvoir et de souffrance ?Avec nos deux invitées, Clarisse Griffon Du Bellay, arrière arrière arrière arrière petite-fille d’un des survivants, Joseph Jean-Baptiste Griffon du Bellay, et Anne Cangélosi, comédienne dans la pièce «Le radeau de la Méduse» nous revenons sur cette incroyable histoire.
lundi 26 mai - 10min
Le 2 juillet 1816, au large de la Mauritanie, la frégate La Méduse s’échoue. À son bord, plus de 400 personnes, un capitaine incompétent, et un projet colonial mal préparé. Ce qui aurait pu n’être qu’un accident maritime va se transformer en une tragédie nationale – un naufrage absurde suivi d’une odyssée cauchemardesque sur un radeau de fortune.Entre erreurs de navigation, lâchetés en chaîne, abandon volontaire, rébellions sanglantes, cannibalisme et silence officiel, l’affaire devient un scandale d’État, immortalisée quelques années plus tard par le célèbre tableau de Géricault.Dans cette émission, découvrez les dessous politiques et humains de l’un des naufrages les plus terrifiants du XIXe siècle.Pourquoi a-t-on confié un navire à un commandant sans expérience ? Comment en est-on arrivé à manger les morts pour survivre ?Et pourquoi cette histoire résonne-t-elle encore aujourd’hui comme un effrayant concentré d’injustice, de pouvoir et de souffrance ?Avec nos deux invitées, Clarisse Griffon Du Bellay, arrière arrière arrière arrière petite-fille d’un des survivants, Joseph Jean-Baptiste Griffon du Bellay, et Anne Cangélosi, comédienne dans la pièce «Le radeau de la Méduse» nous revenons sur cette incroyable histoire.
dimanche 25 mai - 9min
Le 2 juillet 1816, au large de la Mauritanie, la frégate La Méduse s’échoue. À son bord, plus de 400 personnes, un capitaine incompétent, et un projet colonial mal préparé. Ce qui aurait pu n’être qu’un accident maritime va se transformer en une tragédie nationale – un naufrage absurde suivi d’une odyssée cauchemardesque sur un radeau de fortune.Entre erreurs de navigation, lâchetés en chaîne, abandon volontaire, rébellions sanglantes, cannibalisme et silence officiel, l’affaire devient un scandale d’État, immortalisée quelques années plus tard par le célèbre tableau de Géricault.Dans cette émission, découvrez les dessous politiques et humains de l’un des naufrages les plus terrifiants du XIXe siècle.Pourquoi a-t-on confié un navire à un commandant sans expérience ? Comment en est-on arrivé à manger les morts pour survivre ?Et pourquoi cette histoire résonne-t-elle encore aujourd’hui comme un effrayant concentré d’injustice, de pouvoir et de souffrance ?Avec nos deux invitées, Clarisse Griffon Du Bellay, arrière arrière arrière arrière petite-fille d’un des survivants, Joseph Jean-Baptiste Griffon du Bellay, et Anne Cangélosi, comédienne dans la pièce «Le radeau de la Méduse» nous revenons sur cette incroyable histoire.
En ce moment sur NOSTALGIE
NOSTALGIE