C’est l’histoire d’une famille, liée à jamais par la musique, les Gibb. C’est l’histoire de trois frères, qui décidèrent du fond de l’Australie, de créer un groupe, et qui vont recueillir un succès planétaire.
Une histoire de famille
Robin Gibb et son frère jumeau Maurice, nés le 22 décembre 1949, sont les troisièmes et quatrièmes enfants de la famille, après Barry (1946) et Lesley (1947). Andrew viendra un peu plus tard, en 1958, alors que toute la fratrie est partie de la Grande-Bretagne pour l’Australie.
Très vite, Robin Gibb est non seulement passionné de musique, mais aussi empreint d’une âme de leader. En 1958, il fonde son premier groupe avec ses frères Barry et Maurice, The Rattlesnakes, qui deviendra The Bee Gees en 1962. Les trois frères jouent dans la veine pop, et obtiennent quelques petits succès.
Une succession de tubes
Mais c’est véritablement dans les années 1970 que les Bee Gees connaissent la gloire, en prenant le virage du disco. Les titres très rythmés du groupe, pratiquement tous écris par les trois frères, portés par la voix si particulière de Robin Gibb, les propulsent au sommet. You Should Be Dancing, leur premier single à l’allure disco sorti en 1976, conquiert ainsi les charts du monde entier.
Un an plus tard, les Bee Gees sont propulsés au rang d’icônes. Presque par hasard, le groupe participe à la bande-originale du film Saturday Night Fever. Stayin' Alive, l’un des titres de cette B.O. devient l’emblème de toute une génération, et encore aujourd’hui, la chanson symbole de la fête.
Robin Gibb et les Bee Gees enchaînent ensuite les succès, remplissant les plus grands stades. En 40 ans de carrière, le groupe vend ainsi plus de 200 millions d’albums à travers le monde.
Carrière solo
Au milieu des années 1980, le groupe est en perte de vitesse, comme de nombreuses idoles des années disco. Mais Robin Gibb ne laisse pas tomber la musique, bien au contraire. Au fil des années, il s’impose même comme un musicien incontournable en Grande-Bretagne.
Dès le début de l’aventure Bee Gees, déjà, Robin Gibb avait fait preuve d’indépendance. En 1970, il se sépare un temps du groupe pour sortir son premier album solo, avant de revenir quatre ans plus tard. "Si nous n'avions pas été parents, nous ne nous serions probablement jamais remis ensemble", explique ensuite le chanteur au Time Magazine.
Dans les années 1980, Robin Gibb se reconcentre sur sa carrière solo. Sans atteindre les sommets des Bee Gees, il obtient quelques succès honorables dans les charts, avec cinq albums solos sortis entre 1983 et 2006.
Un long combat contre le cancer
Mais la maladie finit par le rattraper. En 2003, Maurice, son frère jumeau, décède d’une maladie génétique. Huit ans plus tard, Robin Gibb est lui-aussi rattrapé par ces mêmes problèmes de santé. Au cours d’une opération en 2011, on lui diagnostique un cancer du côlon, qui devient très vite un cancer du foie.
Dix-mois plus tard, Robin Gibb est au plus mal. Une pneumonie le plonge dans le coma à la mi-avril 2012. Même si le chanteur parvient à se réveiller, sa santé ne suit plus. Après un mois de combat supplémentaire, le chanteur s’éteint le 20 mai, à l’âge de 62 ans.
La maladie n’avait pas empêché Robin Gibb de continuer à composer. Sa dernière œuvre, Titanic Requiem, écrite en souvenir des 100 ans du naufrage, a ainsi été créée le 10 avril 2012. Hospitalisé et trop malade pour se déplacer, Robin Gibb n’avait pas assisté à cet ultime concert.
Une histoire de famille
Robin Gibb et son frère jumeau Maurice, nés le 22 décembre 1949, sont les troisièmes et quatrièmes enfants de la famille, après Barry (1946) et Lesley (1947). Andrew viendra un peu plus tard, en 1958, alors que toute la fratrie est partie de la Grande-Bretagne pour l’Australie.
Très vite, Robin Gibb est non seulement passionné de musique, mais aussi empreint d’une âme de leader. En 1958, il fonde son premier groupe avec ses frères Barry et Maurice, The Rattlesnakes, qui deviendra The Bee Gees en 1962. Les trois frères jouent dans la veine pop, et obtiennent quelques petits succès.
Une succession de tubes
Mais c’est véritablement dans les années 1970 que les Bee Gees connaissent la gloire, en prenant le virage du disco. Les titres très rythmés du groupe, pratiquement tous écris par les trois frères, portés par la voix si particulière de Robin Gibb, les propulsent au sommet. You Should Be Dancing, leur premier single à l’allure disco sorti en 1976, conquiert ainsi les charts du monde entier.
Un an plus tard, les Bee Gees sont propulsés au rang d’icônes. Presque par hasard, le groupe participe à la bande-originale du film Saturday Night Fever. Stayin' Alive, l’un des titres de cette B.O. devient l’emblème de toute une génération, et encore aujourd’hui, la chanson symbole de la fête.
Robin Gibb et les Bee Gees enchaînent ensuite les succès, remplissant les plus grands stades. En 40 ans de carrière, le groupe vend ainsi plus de 200 millions d’albums à travers le monde.
Carrière solo
Au milieu des années 1980, le groupe est en perte de vitesse, comme de nombreuses idoles des années disco. Mais Robin Gibb ne laisse pas tomber la musique, bien au contraire. Au fil des années, il s’impose même comme un musicien incontournable en Grande-Bretagne.
Dès le début de l’aventure Bee Gees, déjà, Robin Gibb avait fait preuve d’indépendance. En 1970, il se sépare un temps du groupe pour sortir son premier album solo, avant de revenir quatre ans plus tard. "Si nous n'avions pas été parents, nous ne nous serions probablement jamais remis ensemble", explique ensuite le chanteur au Time Magazine.
Dans les années 1980, Robin Gibb se reconcentre sur sa carrière solo. Sans atteindre les sommets des Bee Gees, il obtient quelques succès honorables dans les charts, avec cinq albums solos sortis entre 1983 et 2006.
Un long combat contre le cancer
Mais la maladie finit par le rattraper. En 2003, Maurice, son frère jumeau, décède d’une maladie génétique. Huit ans plus tard, Robin Gibb est lui-aussi rattrapé par ces mêmes problèmes de santé. Au cours d’une opération en 2011, on lui diagnostique un cancer du côlon, qui devient très vite un cancer du foie.
Dix-mois plus tard, Robin Gibb est au plus mal. Une pneumonie le plonge dans le coma à la mi-avril 2012. Même si le chanteur parvient à se réveiller, sa santé ne suit plus. Après un mois de combat supplémentaire, le chanteur s’éteint le 20 mai, à l’âge de 62 ans.
La maladie n’avait pas empêché Robin Gibb de continuer à composer. Sa dernière œuvre, Titanic Requiem, écrite en souvenir des 100 ans du naufrage, a ainsi été créée le 10 avril 2012. Hospitalisé et trop malade pour se déplacer, Robin Gibb n’avait pas assisté à cet ultime concert.