Si l’on ne devait citer qu’un seul groupe de la grande époque punk, c’est certainement les Clash qu’on retiendrait. Pendant sa décennie d’activité entre 1976 et 1985, la formation britannique a abreuvé les contestataires de la planète de textes engagés et de mélodie emportées. En six albums, la bande Joe Strummer s’est même assurée une place au Rock and Roll Hall Of Fame. Pourtant, certaines anecdotes professionnelles comme personnelles entourant la vie du groupe restent inconnues du grand public. Le magazine spécialisé NME s’est amusé à les lister.
Joe Strummer : un garçon sage
Vous pensiez que Joe Strummer était un rebelle en colère depuis le berceau ? Certainement, mais cela ne l’a pas empêché d’avoir dans un son enfance un hobby très sage. Le chanteur des Clash était en fait un avide collectionneur de timbres. John Graham de son vrai nom prenait aussi plaisir à la course à pied, mais en version très lente. Le NME nous apprend ainsi que le leader du groupe a couru le marathon de Londres et celui de Paris… Mais en marchant. C’est en revanche dans l’appartement de la grand-mère de Mick Jones qu’a été écrit en 1977 le premier LP « The Clash ». La locataire d’Harrow Road, une rue située à Londres, est par la suite devenue fan du groupe et se rendait régulièrement aux concerts de son petit-fils.
Esprit punk jusqu’au poste de police !
Côté musique, les Clash sont connus pour avoir fait partie des premiers rockeurs blancs à s’essayer au ska et au reggae et à les mélanger au punk. Leurs compositions musicales et les clips qui s’en sont suivis sont plein d’histoires croustillantes. Ainsi pendant le tournage de la vidéo pour « Bankrobber », deux roadies ont simulé l’attaque d’une banque dans le sud de Londres. La scène a été tellement crédible, que les deux hommes ont été arrêtés et questionnés par la police ! Toujours côté clip, « Rock the Casbah » a été la première vidéo à faire figurer un tatou ! Dans le punk, les textes ont toujours eu une importance très particulière, encore faut-il qu’ils soient grammaticalement corrects. Ainsi plusieurs professeurs d’espagnols ont du s’arracher la tête sur les paroles de « Should I Stay Or Should I Go », qui ne sont pas juste. Enfin, Les Clash n’auraient certainement pas connu autant de succès sans leur tube « London Calling ». Bien décidés à rester propriétaire de leur esprit, il ont gentiment envoyé paître British Telecom, l’équivalent de France Telecom à l’époque, qui voulait utiliser leur titre pour une campagne publicitaire.
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