La cassette audio (ou "K7") a connu son âge d’or entre les années 1970 et 1990, permettant aux utilisateurs de créer leurs propres compilations et de les emporter facilement. Supplantée par le CD, puis le streaming, elle semblait vouée à disparaître. Pourtant, depuis la fin des années 2010, on assiste à un véritable retour en grâce de ce format. À une époque où tout est instantané, optimisé, compressé, "auto-tuné", le public cherche à se reconnecter à quelque chose de plus authentique ! Pour beaucoup, la K7 a un son imparfait… mais personnel, ce qui lui donne un caractère unique ! Elle est souvent associée à des souvenirs d’enfance, aux Walkman, aux enregistrements maison, etc.
L'histoire de la K7 audio
La cassette audio est inventée par Philips aux Pays-Bas afin créer un format compact, pratique et accessible pour enregistrer et écouter du son.
Composée de deux bobines de bande magnétique enfermées dans une petite cartouche en plastique, elle est d’abord utilisée pour la prise de notes vocales et les enregistrements maison.
Elle se démocratise dans les années 70 et devient de plus en plus populaire pour la musique, concurrençant peu à peu les vinyles.
Grâce à l’arrivée des magnétophones double cassette, on peut faire ses propres compilations : les fameuses mixtapes. En 1979, l'arrivée du Walkman créé par Sony change tout ! La cassette devient portable et chacun peut écouter sa musique, seul, partout.
Dans les années 2000, les fabricants arrêtent progressivement la production de K7, la jugeant dépassée et de mauvaise qualité devant le CD, le MP3 et le streaming.
Depuis 2010, on constate un retour inattendu de la K7. A l’heure du streaming illimité et des enceintes connectées, elle représente une autre façon d'écouter la musique, plus lente, plus personnelle.