Figure emblématique de la soul américaine,Al Green est longtemps resté fidèle au gospel avant de préférer la musique profane à la musique religieuse.
Très tôt,Al Green se familiarise avec le gospel. Cet attrait pour la musique le conduit, dès ses neuf ans, à monter son groupe avec ses frères. Durant plus de cinq ans, les Green Brothers se produisent dans le sud du pays.
C'est à cette époque que la formation et en particulier Al Green sont repérés par Jackie Wilson qui le pousse à créer un autre groupe. Ce sera Al Green and the Creations, lancé avec des amis, eux aussi, lycéens.
Alors que le groupe change de nom pour devenir The soul mates, Al Green sort un premier disque solo, "Back Up Train" en 1968... C'est un succès qui le conforte dans son idée de se lancer seul.
La suite logique, c'est un premier album, "Green is blues" en 1976. Une année qui le propulse en tête des hits parade à la faveur du titre "Tired of being alone".
Inspiration religieuse
A partir de 1978, l'artiste, devenu pasteur, dédie son oeuvre à la musique religieuse. Ce n'est qu'en 1993 qu'il revient à une musique profane avec "Don't look back". Deux ans plus tard, après un duo avec Annie Lennox, la chanteuse d'Eurythmics, c'est la sortie de "Your Heart's in Good Hands".
Mais c'est en 2003, qu'Al Green effectue son grand retour avec son album "I Can't Stop", produit par Willie Mitchell.
En 2005, c'est la sortie d' "Everything's Ok", composé de onze titres inédits et de la reprise du standard soul "You Are So Beautiful".
Autant de chansons qu'il interprète lors de sa venue à Paris en 2007 sur la scène du Grand Rex.
Retour gagnant
En 2008, l’artiste reçoit plusieurs récompenses : un prix pour toute sa carrière et un BET Award le mois de juin.
Son dernier album, "Lay It Down", contient des duos avec John Legend, Corinne Bailey Rae et Anthony Hamilton.