Né à Baltimore dans le Maryland, États-Unis en 1953, Arthur Simms est un artiste américain issu d'une famil le de quatorze enfants.
A la fois acteur et chanteur de R'n'B, soul et alternative, il débute avec le groupe The Softones aux États-Unis avant de former un duo très connu à Paris et devenir choriste de nombreux artistes français avec son frère John Simms.
On le connaîtra notamment pour sa Chanson « It's only mistery » sortie deux ans avant son décès en 1987.
Artiste talentueux et élève brillant
Son père Isaac Oliver Simms faisait partie du groupe de gospel The Spirituals Chords dans les années 1930 et 1940. Encore très jeune, Arthur Simms émerveillait par sa voix extraordinaire sûrement héritée de son père.
A 14 ans, comme il savait jouer du piano et de la guitare, il donnait des leçons de guitare à son petit frère John Simms. Suivant les pas de son père, il adhère à une chora le de gospel d'une église catholique dans son adolescence.
Il monte également sur scène avec son frère et un de ses neveux en jouant au piano. Plus tard, il forme avec son neveu et certains de ses compagnons dont Marvin Brown le groupe The Softones où son frère le rejoint.
The Softones deviendra très populaire à Baltimore, notamment dans le style R'n'B et sera connu dans tous les États-Unis, au Canada et même au Japon. Par la suite, pour mieux approfondir la musique, Arthur Simms fréquente le Peabody Conservatory of Music de sa ville natale où il obtient une bourse d'études grâce à ses compétences musicales.
Elève brillant, il reçoit également en 1970 une médaille attribuée aux meilleurs étudiants en mathématiques et sciences avant de recevoir son diplô me de la haute école Valedictorian avec les meilleures notes de l'année.
Vedette de Paris
Excellant dans tous les domaines, il reçoit en 1971 l'Abex Achievement Scholarship pour ses études de langues modernes. Plus tard, en 1977, il obtient une bourse d'études pour poursuivre des études doctorales en littérature franco-africaine.
Il vient alors s'installer à Paris et mêle les études aux sessions d'enregistrements en studio pour des stars françaises. En 1979, le chanteur invite son frère John Simms à le rejoindre à Paris. Tous les deux rejouent ensemble et se présentent à de nombreux concerts.
Ils se produisent dans le quartier des Halles tous les soirs et jouent régulièrement dans la boîte Memphis Mélodie du bluesman Memphis Slim. Mais ils ne tardent pas à regagner les États-Unis pour cause de maladie de leur père.
Reprenant contact avec eux, le producteur Alec R. Constandinos leur suggère d'enregistrer un album dans les studios Dawnbreaker, au su d de Californie. Leur album, chaleureusement accueilli par le magazine américain Billboard, atteint la 36ème place au top 100.
A la suite du décès de leur père, Arthur Simms choisit de retourner à Paris tandis que son frère reste aux Etats-Unis.
1982 voit l'enregistrement de la Chanson « Le Misunderstanding » qui sortira sous le titre « Idris Cheba ». La Chanson cartonne dans les boîtes parisiennes et l'album des frères Simms remporte le tout 1er Paris Disco D'or.
Chanteur de « It's only mistery », star du cinéma
Après l'exploit de « Idris Cheba », John Simms revient sur Paris et les deux frères retrouvent le Memphis Mélodie où ils sont remarqués par leur talent. Ils deviendront alors les choristes de nombreux artistes français tels que Dalida, Michel Jonasz , Chagrin d’Amour, Mireille Mathieu , Nana Mouskouri , Françoise Hardy et bien d'autres.
L'année 1983, on retrouve Arthur Simms au cinéma, il participera avec son frère à la réalisation du film « Le grand carnaval » du Français Alexandre Arcady. Deux ans après, en 1985, le chanteur devient acteur, il décroche le rôle d'un chanteur aux côtés de Jean Reno et Eric Serra dans le film de polar dramatique intitulé « Subway » réalisé par Luc Besson .
Sa Chanson « It's only mistery » figurant sur la bande son du film est un succès phénoménal. La même année, il apparaît avec son frère dans le film policier de Gilles Béhat « Urgence ».
Il figurera également dans le film « Honeymoon » aux côtés de Nathalie Baye, Robert Charlebois , Paul Ives et Boris Bergman.
Arthur Simms devient alors très célèbre dans l'Hexagone mais atteint du sida, il trouve la mort en 1987.
Son frère et complice John Simms gardera toujours une pensée pour lui et lui dédiera la Chanson « Keep the good » de son album « My acoustic soul ».