Née le 30 septembre 1954 à Jaworzno, de son vrai nom Barbara Trzetrzelewska, Basia est une chanteuse d'origine polonaise qui s'est laissée séduire par les mélodies du jazz.
Décidée à poursuivre un rêve d'artiste, elle commence par intégrer le groupe Alibabki. Sa voix, chaleureuse, se fait facilement remarquer dans l'univers de la musique et, en 1981, la chanteuse fait une entrée dans le groupe Matt Bianco .
Ce dernier va la mener devant les projecteurs internationaux.
Matt Bianco
Basia passe son enfance dans la ville de Jaworzno, dans le su d de la Pologne. Déjà pendant sa jeunesse, elle se découvre une passion dévouée pour la musique, dont particulièrement pour le jazz.
Elle décide ainsi de suivre ses ambitions et intègre Alibabki, un groupe local. Bien que ne connaissant qu'un modeste succès, le collectif permet à Basia de se familiariser un peu plus avec l'univers des mélodies. Il permet également à la jeune chanteuse de s'identifier sur le plateau musical polonais, notamment lors du festival de musique de jazz, de pop et de classique qui se déroule tous les ans dans sa ville natale.
Après quelques années de carrière en Pologne, Basia décide de viser un peu plus haut et débarque à Londres pour promouvoir sa carrière d'artiste. Talentueuse, elle ne tarde pas à attirer l'attention du public et, en 1983, elle intègre le groupe Matt Bianco .
Accompagnée de trois artistes, Kito Poncioni, Danny White et Mark Reilly, Basia devient ainsi la voix féminine du collectif. Une année après cette intégration, en 1984, le premier album du groupe, intitulé « Whose side are you on », fait sa sortie dans les bacs.
Mettant à l'honneur les titres « More than I can bear » et « Get out of your lazy bed » aux sonorités fusion de rythmes latinos et jazz, l'opus suscite facilement l'intérêt du public et permet à Basia de franchir le seuil des coulisses. Désormais, son statut de chanteuse se confirme.
En solo
Matt Bianco ne dure pourtant pas longtemps. Les membres décidant peu après la sortie du premier album, de poursuivre des carrières en solo.
En ce qui concerne notamment Basia, elle décide de se lancer dans une nouvelle aventure avec Danny White et de fonder son propre collectif. Ce qui va donner naissance à Basia, le groupe.
Basia ne tarde pas à dévoiler les inspirations sol o de la chanteuse. Peu de temps après ce déploiement d'ailes, en 1987, la chanteuse sort en effet un premier album qu'elle baptise « Time and tide » chez Portrait Records.
Sa musique, du jazz contemporain métissé de R&B et de style latino, fut ainsi entendue dans plusieurs pays, des États-Unis au Japon ainsi qu'en Europe . Minutieusement arrangé, l'album gagne facilement le coeur du public, dont particulièrement celui des Américains.
Avec les titres « Promises », « Time and tide » et « New day for you » à l'honneur, l'opus parvient même à se faufiler au sommet du Billboard Albums du jazz contemporain. Un premier pas prometteur pour la chanteuse qui, encouragée par ce succès, décide de franchir une nouvelle étape.
Elle sort alors un deuxième album intitulé « London Warsaw New-York » en 1990, chez le label Epic Records. Dévoilant dix titres inédits, dont « Baby you're mine », l'opus ne passe pas non plus inaperçu sur le plateau musical.
Jusqu'à aujourd'hui
Une année après « London Warsaw New-York », en 1991, Basia dévoile à nouveau ses inspirations sur un EP qu'elle nomme « Brave new hope ». Comprenant neuf titres, dont entre autres, « Cruising for bruising », l'opus sera suivi en 1994 par un album intitulé « The sweetest illusion ».
Toujours produit par Epic Records, ce dernier dévoile une musique plus profonde, avec des sons d'orchestre au complet. Le titre « Drunk on love », singulièrement riche en mélodies, sort automatiquement du rang et parvient à atteindre la première place du tableau Billboard.
« The sweetest illusion » se démarque également dans l'univers des albums et se retrouve au sommet des classements d'albums pop. Un succès qui va mener la chanteuse vers une grande tournée à Broadway et donner naissance à un album live « Basia on Broadway » en 1995.
La fin des années 90 ne sera cependant marquée que par la sortie d'une unique compilation « Clear horizon - The best of Basia /strong> », en 1998. En 2003 et 2006, elle revient avec deux autres compilations, « Super hits » et « Simple pleasures » où l'on retrouvera évidemment les meilleures chansons de l'artiste.
Après une certaine période de silence, Basia retourne en studio pour enregistrer son sixième album. « It's that girl again », sort dans les bacs en 2009 chez Koch Records et fera remonter la chanteuse vers le sommet des charts.