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Cat Stevens

Né(e) le : 21/07/1948 (76 ans)

Nom de naissance : Steven Demetre Georgiou

Signe : Cancer

Pays de naissance : Royaume-Uni

Genre musical : Pop rock

Biographie Cat Stevens

Après avoir laisser son empreinte dans la pop britannique avec des morceaux inoubliables tels que : « Wild World », « Father and Son » ou encore « My Lady D'Arbanville », Cat Stevens quitte le monde de show-biz pendant vingt-neuf ans.

Il prend conscience que l'humanité souffre et part à la recherche d'une source de lumière, d'une vie plus spirituelle. Il se convertit à l'Islam, prend le nom de Yusuf Islam et se consacre aux études.
Mais son public lui manque. Son fils lui tend une guitare et Cat Stevens repart sur les planches.

En 2006, il sort  l'opus « An other cup » et un deuxième en 2009 « Roadsinger ».
En 2010, il part en tournée dans le monde et en 2011 il écrit la chanson « My People » pour soutenir les insurgés de la Révolution arabe.

En 2012,  Cat Stevens réalise son plus grand rêve, une comédie musicale nommée « Moonshadow ».

Né d'un père grec et d'une mère suédoise, Stephen Georgiou a grandi dans le restaurant familial, situé à Londres. Sous l'impulsion de ses parents, Stephen apprend à jouer du piano.

Il écoute de la musique grecque traditionnelle avant de découvrir le rock puis le folk anglais et américain.

Au même moment, les Beatles explosent. Stephen se met à la guitare et compose des chansons. 1966 : alors qu'il se produit dans son université, il est remarqué par un producteur des studios Decca. Stephen disparaît au profit de Cat Stevens , son pseudonyme.

Il enregistre " I Love My Dog " à la fin de cette même année. L'année de ses vingt ans, sort " Matthew And Son ", qui se classe n° 2 en Grande-Bretagne et résonne à travers toute l'Europe.


1967, l'étoile filante

Uniquement accompagné d'une guitare ou d'un piano, Cat Stevens part en tournée, à la conquête de la Grande-Bretagne. Les amateurs reconnaissent déjà en lui un compositeur hors pAIR, mais ses créations convainquent de moins en moins et le succès s'éloigne.

Cat Stevens disparaît aussi vite qu'il est arrivé. Comb le de la malchance : en 1968, il contracte la tuberculose qui l'éloignera de la musique durant une année.

Mais Cat ne perd pas de temps, il compose des chansons plus profondes et personnelles que les précédentes. Il revient en 1970, plus mûr, le chanteur un peu dandy a laissé place à un jeune homme barbu qui vit sa musique de manière beaucoup plus profonde.


1970, " Lady D'Arbanville "

De retour en studio,Cat Stevens va sortir un tube qui le fera connaître en France, " Lady D'Arbanville " dans lequel Peter Gabriel l'accompTagne à la flûte. Mais le tremplin pour ce jeune chanteur connu mais pas vraiment reconnu, viendra de " Tea For The Tillerman ".

Cet album reçoit un accueil formidab le de la part des critiques, et c'est justement ce qui lui manquait. Dans ce 33 tours, on retrouve " Wild World " un tube composé par Jimmy Cliff quelques mois auparavant, mais aussi " Father And Son " considéré comme son morceau le plus abouti.

1972-1974, la parenthèse rock

Cat Stevens s'écartera quelques temps de son folk de prédilection pour s'orienter vers un rock plus vif. Pour " Catch Bull At Four ", il s'entoure du guitariste folk Alun Davies, de l'organiste Jean Roussel, du bassiste Alan James et du batteur Gerry Conway.

Les questions spirituelles et existentielles prennent de plus en plus d'importance dans sa vie, comme dans ses compositions. En 1973, " Foreigner " en est l'exemple : une face entière du disque est consacrée aux questions que le chanteur se pose sur la vie.

N'ayant jamais réellement accepté le statut de star, il vit de moins en moins bien la célébrité. La vie d'artiste public devient de plus en plus difficile à mener de concert avec la quête spirituelle qu'il mène dès 1975.


1977, Cat Stevens devient Yusuf Islam

Il étudie le Coran et se convertie à l'Islam à la fin des années 70. Le 23 décembre 1977, Cat Stevens devient Yusuf Islam.
En 1981, il décide de ne garder aucune trace matériel le de son passé de chanteur en vendant la totalité de ses biens. Il consacre dès lors son temps à une école islamique près de Londres. En 1989, Yusuf Islam prend parti pour la fatwa condamnant à mort l'écrivain Salman Rushdie.

Depuis ce triste événement, sa popularité a été mise à mal, à tel point que la majorité des radios britanniques et américaines refusent de diffuser les titres deCat Stevens sur leurs ondes.

En 1997, Yusuf Islam remonte sur scène accompagné d'une chorale d'enfants pour fAIRe connaître la culture bosniaque.

En 2004, il est interdit de territoire américain par les autorités, car il est soupçonné de soutenir financièrement des groupes liés au terrorisme. Deux ans plus tard, sort l'opus "An other cup", visant à favoriser la compréhension de l'Islam par le monde occidental.

Une tournée internationale, pourquoi pas ?

Cat Stevens revient avec un nouvel album studio en 2009 intitulé « Roadsinger » publié par Island Records au Royaume-Uni.

Le titre « Chaque fois que je rêve» fait écho aux critiques des médias qui avaient mal interprétés ses propos et l'avaient accusé d'être en faveur de la fatwa émise par l'ayatollah Khomeiny sur Salman Rushdie, l'auteur des « Versets sataniques ».

En 2010, il décide de se lancer dans une tournée internationale qui le mène notamment à Paris Bercy en mai 2011.


Les révolutions arabes

En 2011 toujours, Cat Stevens écrit une chanson « My People » en hommage aux insurgés des révolutions arabes.
 ''Cette chanson est, pour moi,  une façon d'apporter mon soutien à tous les peuples qui tentent d'obtenir leur liberté en refusant de vivre sous des régimes répressifs'' explique t-il

Cette même année, il participe au festival Mawazine au Maroc.


Un monde sans soleil

Adolescent, Cat Stevens est fasciné par les comédies musicales « West Side Story » de Leonard Bernstein , ou « Porgy and Bess » de George Gershwin qu'il regarde en cachette.
En 2012, il  réalise son plus grand rêve, écrire une comédie musicale nommée « Moonshadow » (« L'ombre de la lune »).

'' Il y a six ans, j'ai commencé à composer ma comédie musicale, « Moonshadow », l'histoire d'un monde sans soleil, plongé dans la nuit et seulement éclairé par la lune.
Le personnage principal, Stormy (Tempétueux) est amoureux de Lisa. Leurs familles se détestent et les empêchent de se voir. Stormy part en voyage, à la recherche d'une source de lumière.
Cette comédie musicale est un patchwork de mon parcours. La musique est acoustique, mais pas mielleuse ; j'ai toujours adoré les dynamiques, les crescendos, les explosions'. C'est en ces termes que Cat Stevens évoque sa création.

C'est ainsi que le 31 mai 2012 s'ouvre au théâtre Princesse, à Melbourne en Australie, sa comédie musicale « Moonshadow ».
 

Le 3 septembre 2013, Yusuf Islam / Cat Stevens est sur scène à Genève pour un show musical unique, destiné à promouvoir l’écologie: «2050: le futur dont nous voulons». Il est entouré de Sharon Stone et de 140 jeunes musiciens. La musique et les chansons sont composées par le cofondateur de Peace Child, David Gordon. Le spectacle célèbre le 20e anniversaire de l’ONG Green Cross International, fondée par Mikhail Gorbatchev.

Le 10 avril 2014, Yusuf Islam / Cat Stevens est intronisé au Rock And Roll Hall Of Fame, lors d'une cérémonie, en même temps que les groupes Nirvana et Kiss et de l'ex-chanteur de Genesis, Peter Gabriel..

 

En 2015, il projette de se lancer dans une tournée internationale à travers l’Europe et les Amériques. Ainsi, durant ce Tour, il a le plaisir de se faire rejoindre sur scène par Chris Cornell pour chanter en duo « Wild World ». 

Mais, en plein milieu, une très méchante tuberculose le met à terre et le contraint au silence. Silence ne voulant pas dire inactivité, Yusuf se retape d’abord en pensant et en réalisant un nouvel album. Mais la crise humanitaire terrifiante due à l’afflux massif de réfugiés fuyant les guerres et la famine ne peut pas laisser le chanteur indifférent. En 2016, il organise la campagne de soutien « #YouAreNotAlone » et un concert pour les plus de 100.000 enfants sans abri. Il maintient évidemment son action l’année suivante.

 

2017: année spectaculaire pour Yusuf « Cat Stevens » 

Le début de l’année est humanitaire, et politique, car l’artiste continue son combat pour débloquer la situation des réfugiés en Méditerranée. Il réussit à obtenir un tête-à-tête avec le président de Turquie qui débouche sur la construction d’abris pour plus de 3 millions de réfugiés.

 

Mars 1967 – mars 2017

50 ans depuis la sortie de «Matthew & Son», l’album de ses débuts. En fait, un 45-Tours était sorti en novembre 1966, et cet anniversaire avait été célébré le 23 novembre 2016 par sa réédition sous la forme d’une version live de «I Love My Dog» et «Matthew and Son».

50 ans aussi pour le tour mythique, Walker Brothers Tour, que Cat Stevens fit avec les Walker Brothers, Engelbert Humperdinck et Jimi Hendrix, et qui fut pour le jeune chanteur débutant une véritable rencontre avec son public.

Retour sur le passé encore, mais dans une amusante collision avec l’actualité cinématographique: «Father & Son» figure sur la B.O très seventies de «Gardiens de la Galaxie 2», qui sort en avril 2017.

Le 2 juillet 2017, Yusuf Islam fait une apparition surprise au Square Festival de Londres, à la fin du ramadan, et s’exprime en solidarité avec les victimes du terrible incendie de la Tour Grenfell.

 

Le retour de Cat Stevens

Un dessin d’arbres au trait, une grosse pomme rouge qui rit au milieu de pommes sans couleur mais l’air inquiet, que regarde un enfant, panier à la main : telle est la couverture de «The Laughing Apple», disque sorti le 15 septembre 2017 par Cat Stevens. Cat Stevens ? Oui, et le nom figure même sur cette grosse pomme rouge souriante. En signature des dessins, puisqu’ils sont de sa main. Le clin d’œil à «Tea for the Tillerman» est évident, d’autant que les mêmes guitaristes et producteur sont aux manettes pour les deux opus (l’album de 1970 a d’ailleurs été réédité en vinyle en 2012.)

Cet album 2017 effectivement reprend des titres anciens réenregistrés, mais c’est dans celui de 1967, «New Masters», que le folk-singer s’est replongé. A propos de ces reprises en versions acoustiques sophistiquées, l’auteur-compositeur-interprète, que l’on appelle désormais Yusuf «Cat Stevens», s’explique sur son site officiel: «Il y en a que j’ai toujours voulu entendre autrement. Beaucoup de mes premiers enregistrements étaient surchargés d’arrangement de big band. Ils cramaient la chanson à plusieurs reprises».

«The Laughing Apple» propose aussi des chansons nouvelles et d’autres anciennes qui n’avaient pas été publiées, dont une qui avait été préparée pour la BO de l’iconoclaste et libre film «Harold & Maude»: «Don’t Blame Them», «Olive Hill», «Mighty Peace», «Mary and The Little Lamb», «Northern Win », «You Can Do (Whatever)», «See What Love Did to Me», inspirée par le poète soufi Yunus Emre. «Grandsons» était sur l’album «The Very Best of Cat Stevens», en 2000, mais revient avec de nouvelles paroles.

Le musique est résolument folk, mais d’un folk métissé, qui va jusqu’en Inde. Et l’album est consacré par la profession, car il est nommé pour le Grammy Award du Meilleur Album Folk. 

Le clip du single, sorti en juillet, mélange dessins animés qui illustrent quelques chansons de l’album et des extraits d’interviews de Yusuf / Cat Stevens ou de l’interprète avec sa guitare. Pour le concert de lancement, l’artiste a choisi la convivialité et le retour aux sources. Il a réuni quelques personnes à la Joseph Fine Art Gallery qui était autrefois le café restaurant grec de sa famille.

Le disque, bien accueilli (4e en Allemagne), s’accompagne d’une grande tournée de presque deux mois en Afrique du Sud, Australie et Nouvelle Zélande, «The A Cat’s Attic: Peace Train 50 th Anniversary Tour», qui débute en novembre, pour la plus grande joie de ses fans, car les concerts se jouent à guichets fermés.

 

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