Chubby Checker ©Getty images

Biographie Chubby Checker

Instigateur de nombreuses danses éphémères au début des années 60, dont le twist, Chubby Checker a permis au rock and roll de passer la délicate période de transition entre les pionniers et l'arrivée des Beatles.

Après un passage par un lycée du Sud Est de Philadelphie, fréquenté également par Frankie Avalon, Chubby Checker devient imitateur. Les intonations de voix de Fats Domino, des Coasters ou encore d'Elvis Presley n'ont aucun secret pour le jeune homme.
Son don lui vaut d'être remarqué par son patron, un marchand de volailles qui lui permet d'enregistrer "The Class" en 1959.
Dès lors, devenu chanteur, Chubby Checker se spécialise dans le twist, dont il fait son fond de commerce. Pour son cinquième 45 tours, il reprend le "Twist" de Hank Ballard, qui se classe numéro un des hits parade en 1961.
La même année, il interprète avec le même succès, "Pony time", "Let's twist again", "Twistin'USA".

En 1962, il continue de surfer sur la vague du twist avec "Slow twistin'", "La Paloma twist" et "Twist it up".
Il s'intronise par là-même le king de la danse, aucune ne lui résiste : jet, pony, fly ou surf.

King of the floor

Parallèlement, il entame une carrière d'acteur. Oscar Rudolph le fait jouer dans "Twist around the corner" (1961) et dans "Don't knock the twist" (1962).
Une dizaine d'années plus tard, Chubby Checker apparaît dans "Let's the good times roll" de Robert Abel et Sid Levin.
Entre temps, l'artiste est quelque peu tombé en désuétude. Il tente, en vain, un tournant vers le calypso. Il se résout finalement, en 1965, à entreprendre une série de tournées durant laquelle il s'appuie sur sa notoriété passée.
En 1969 après une reprise des Beatles, "Back in the USSR", il s'associe au groupe de rap, les Fat boys avec lequel il reprend "The twist".
Une nouvelle version qui remet Chubby Checker sur les devants de la scène en 1988. C'est également l'occasion pour le chanteur d'étendre sa notoriété auprès d'un nouveau public.

Albums