Claude François a gardé de l'Egypte une nostalgie toute méditerranéenne : "J'ai du caractère, je suis entier, extrémiste, sentimental, Passionné [...]"
Claude François a gardé de l'Egypte une nostalgie toute méditerranéenne (en même temps qu'un méga-tube : "Alexandrie") : "J'ai du caractère, je suis entier, extrémiste, sentimental, Passionné [...], je m'emporte, j'explose et je me calme en trois secondes, mais c'est un défaut qui traduit mon tempérament de méridional et mes qualités Passionnelles" dira-t-il un jour.
Il a toujours ressenti le besoin d'être chanteur et débute sous le nom de Koko "Le nabout twist". Mais c'est en tant que batteur dans un orchestre qu'il débarque à Monte Carlo. Le jour où le chanteur tombe malade, il le remplace au pied levé : un talent est né. Arrivé à Paris, il se fait connaître "Belles, belles, belles" en 1963.
Des chorégraphies novatrices
Les tubes s'enchaînent et font de Clo-Clo (comme ses fans le surnomment) l'idole d'une génération. Une de ses chansons, "Comme d'habitude" est mê me de venu un tube planétAIRe, constamment repris par les plus grands chanteurs, au moins dans sa version anglaise "My Way". En homme d'affAIRes avisé, Claude François est aussi producteur et éditeur de presse. Mais son perfectionnisme s'exerce d'abord sur scène : les chorégraphies de ses Claudettes sont précises au millimètre près. Il est l'un des premiers artistes à vouloir contrôler tous les aspects de son métier et du show business en général. Et à y réussir.
Artiste comblé, super pr o de la scène, Claude François n'a finalement manqué que sa sortie : il meurt électrocuté le 11 mars 1978. Lui qui a interprété "Le chanteur malheureux" a finalement laissé son public inconsolable.
Strass, paillettes, Clodettes "Belles, belles, belles", brushing irréprochable, costume sur mesure, rigueur et perfectionnisme... c'était Claude François, un artiste toujours aussi populaire près de 30 ans après sa disparition.