Chanteur au destin tragique et auteur de 8 albums studio, Daniel Balavoine laisse une trace indélébile dans le patrimoine musical français. Retour sur le travail de ce chanteur hors norme.
Des débuts difficiles
Premier album studio de Daniel Balavoine, "De vous à elle en passant par moi" sort en 1975. Essentiellement composé autour des sentiments amoureux que le chanteur éprouve pour les femmes, cet album ne connaßt pas le succÚs commercial espéré par l'artiste. En 1977, il sort "Les Aventures de Simon et Gunther...", sorte d'album-concept sur l'histoire de frÚres séparés par le mur de Berlin, qui reçoit là aussi un accueil mitigé.
"Le Chanteur" : la révélation au grand public
L'année 1978 est pour Daniel Balavoine l'occasion de se révéler. En effet, aprÚs deux albums ignorés du public français, il sort son troisiÚme opus intitulé "Le Chanteur", sur lequel on retrouve deux morceaux importants : "Lucie" et la chanson titre. Si cet album connaßt un succÚs phénoménal, ce n'est pas le cas du suivant, "Face amour/Face amÚre", qui s'écoule à 130 000 exemplaires seulement contre 800 000 pour "Le Chanteur".
De chanteur Ă idole
En 1980, l'artiste s'illustre avec "Un autre monde" dans lequel figurent "Mon fils, ma bataille" et "Je ne suis pas un héros", tubes incontournables du répertoire de Daniel Balavoine. Plus rock que le précédent, "Vendeurs de larmes" sort dans les bacs en 1982 et rencontre également un vif succÚs. Enfin, c'est en 1985 que l'artiste connaßt son plus grand succÚs commercial, "Sauver l'amour", avec plus d'un million d'exemplaires vendus. Grùce à cet album, il atteint alors le rang d'idole de la chanson française.