C’est avec le groupe The Poppies que Dorothy Moore fait ses premières armes dans la musique. Par la suite, l’artiste signera quelques unes des plus grandes ballades des années 1970, notamment avec le morceau « Misty Blue ».
The Poppies
Dorothy Moore passe son enfance au Mississipi où elle est élevée par sa grand mère. Dès l’âge de cinq ans, elle commence à chanter à l’Eglise, interprétant les grands standards du Gospel. Par la suite, la jeune fille se produit au concours de talent du Alamo Theater où elle remporte plusieurs fois la compétition.
Fort de ses différentes expériences, elle débute réellement sa carrière à la Jackson State University où elle forme le groupe féminin, « The Poppies » avec Petsye McCune et Rosemary Taylor. La formation connaît alors son premier succès en 1966 avec le titre, « Lullaby of love ».
Une carrière solo
Dans les années 1970, elle se lance dans une carrière solo, marquant le grand public par ses ballades soul dont « Misty blue » ou « Funny how time slips away ».
Dorothy Moore est consacrée en 1976, en recevant le premier Rhythm & Blues Award.
A l’apogée de sa carrière, l’artiste signe en 1977 le morceau « I believe in you » qui reste plusieurs semaines en haut des classements américains et se classe en première position en Angleterre.
Alors que ses ballades soul séduisent, Dorothy Moore surfe sur la vague disco. Un pari risqué pour l’artiste puisqu’elle n’obtient qu’un succès mitigé auprès de son public.
Après avoir quitté le monde de la musique durant quelques années, Dorothy Moore revient en 1986 avec le gospel « Giving it straight to you ».
Ses morceaux sont par la suite plus blues avec les albums « Fell the love » (1990) ou « Stay close to me » (1992).. Par ailleurs elle entame une tournée en Angleterre aux côtés de grands bluesmen tels que B. B. King et Eddie Floyd.
En janvier 2001, un hommage est organisé pour l’artiste dans sa ville natale, à Jackson (Mississipi), et plus particulièrement au Alamo Theater où la chanteuse a fait ses premiers pas.
En 2002, Dorothy Moore enregistre l’album « Please home for Christmas », son premier opus autoproduit, suivi trois ans plus tard du disque « I’m doing alright ».