La nouvelle statue de cire d'Edith Piaf a été révélée au public dans l'enceinte de l'Olympia, soixante ans après son dernier concert dans la salle mythique. Réalisée à l'occasion des 100 ans de sa naissance, cette nouvelle version très réaliste a ensuite été conduite jusqu'au musée Grévin à bord d'une voiture de collection.
Piaf et l'Olympia, une histoire d'amour.
Adulée dans le monde entier, Edith Piaf se sentait plus qu'ailleurs chez elle dans l'enceinte de l'Olympia. « Edith Piaf et l'Olympia, c'est une même entité, a expliqué à ce sujet Jean-Michel Boris, ancien directeur artistique des lieux à l'AFP. D'autant plus qu'entre Bruno Coquatrix et Edith Piaf, il y avait une réelle amitié. Car lorsqu'elle est venue dans les années 60 sauver l'Olympia qui était au bord du gouffre, elle l'a vraiment fait par amitié pour Bruno Coquatrix. » Une nouvelle fois, le grand coeur de la chanteuse est louée par ses proches.
Sa « cour » aux petits soin
Jean-Michel Boris a ensuite partagé ses souvenirs de l'interprète de « Milord ». « La dernière fois qu'elle est passée, elle chantait avec Théo Sarapo, j'étais à ce moment là électricien, c'est moi qui faisait les lumières du spectacle, a-t-il raconté. J'étais au dessus, dans une cabine au dessus de la scène de l'Olympia, donc à même pas trois mètres d'Edith et Théo, qui avant de rentrer en scène se faisaient de gros câlins. Elle avait vraiment autour d'elle une espèce de cour, composée de ses amis, des auteurs, compositeurs. Naturellement tous ces gens là étaient à l'écoute, et un éclat de rires d'Edith Piaf devait être suivi d'un éclat de rire général. Enfin, ça c'est un petit détail... Je les appelle la cour parce qu'ils étaient très respectueux, et vraiment ils l'entouraient de leur affection. » Une bien belle histoire !
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