En 1968, Georges avait déjà gagné des thunes, il avait une super moto, et nous nous avions des … des bourricots ! Il y avait une histoire de moto entre nous, c’est sûr ! ».
Avec beaucoup d’émotion, Maxime Le Forestier est également revenu sur l’humanisme du « « Métèque » : « Sa voix s’est éteinte petit à petit, comme il a dû être mince son dernier souffle.
Se souvenir des belles choses : « Ma liberté » sur la Gibson que Piaf lui avait offerte, l’élégance jusqu’au bout des ongles, le café turc, les pommes au miel. Triste de le perdre, heureux de l’avoir connu ».
Réaction également de Juliette Gréco : " C'était un homme absolu, exquis, un homme bien élevé, c'était un homme raffiné, c'était un homme élégant qui avait une douceur infinie et puis le talent. Il était comme tous les poètes, c'était quelqu'un de différent, c'est toujours la différence qui fait le talent ".
" Il est mort le poète "
Nicoletta a salué " Un être élégant et raffiné, avec un sens fabuleux de la musicalité qui lui venait de ses origines de grec d'Alexandrie. Georges était aussi un homme d'engagements et de convictions ".
Pour sa part, Yves Duteil a loué l'écriture de Georges Moustaki : « Il était une sorte de référence, d'une simplicité apparente, en réalité c'était une vraie écriture en profondeur avec les thèmes qui nous sont extrêmement précieux comme la liberté, la solitude.
Il avait le visage, les cheveux, l'allure d'un voyageur qui n'a jamais vraiment posé ses bagages. Il a posé ses bagages sur sa guitare et sur ses chansons".
Line Renaud a, elle, évoqué : " Un troubadour, un grand auteur, un grand poète. On s'aimait beaucoup même si on n'était pas intimes.
Il m'appelait sa +petite Line+.. Mon grand regret est de n'avoir jamais interprété ses chansons. Georges était un homme tranquille. C'était un sage. Il nous laisse des chansons sublimes.
Il a parcouru le monde avec sa guitare, chantant le français partout. Il était très protecteur et attentionné ».
Un troubadour dont la besace aura renfermé plus de 300 textes tous plus poétiques les uns que les autres.
Caroline Lebenbojm