Avec son slow "N'avoue jamais", Guy Mardel va connaître une ascension fulgurante durant la période yéyé. Retenu pour représenter la France à l'Eurovision et traduit en plusieurs langues, le titre reste le plus grand succès du chanteur.
Docteur en droit et en sciences politiques, Guy Mardel effectue ses débuts dans un orchestre de jazz en 1960. Trois ans plus tard, il se fait connaître avec "Le twist du bac" qu'il écrit pour Claudine Coppin.
En 1963 toujours, il enregistre son 45 tours, "C'est mon bilan d'amour" et "Si tu n'y crois pas", l'année suivante.
Mais c'est en 1965 que sa carrière connaît un essor grâce à "N'avoue jamais". Un titre dont il compose la musique. Les paroles, elles, sont signées par Françoise Dorin. La romancière qui écrit également "Que c'est triste Venise" pour Charles Aznavour."N'avoue jamais" est sélectionnée pour représenter la France au Concours de l'Eurovision. La chanson ne termine que troisième, derrière le Royaume-Uni et le Luxembourg. Elle est également traduite en Italien ou encore en Espagnol.
Signe de sa popularité croissante, Guy Mardel est sollicité par Jean-Marie Perrier pour figurer sur sa célèbre photo, "Les copains", qui regroupe toutes les célébrités que compte la période yéyé.
Après ses chansons, "Je voudrais l'oublier", "Monsieur Plum", "C'est une larme" et "Qui n'aime pas les filles" écrites entre 1965 et 1968, l'artiste se produit sur scène.
En 1972, c'est une certaine Véronique Sanson qui est en première partie de son concert au Cabaret de la Tour Eiffel.
Trois ans plus tard, il revient avec "Prends des vacances Charlie" et surtout "Prends une Rose" qu'il interprète en duo avec Chantal Goya, qui n'est pas encore l'idole des enfants.Le titre d'abord retenu pour représenter, une nouvelle fois, la France au concours de l'Eurovision, n'est finalement pas sélectionné.
Avec à son actif également deux albums, "N'avoue jamais" en 1965 et " Guy Mardel " deux ans plus tard, le chanteur est aujourd'hui reconverti dans la restauration.