Rendu célèbre dans les années 80 grâce à des chansons comme « Electric blue », « Love in motion », « Hey little girl » ou encore « Great southern land » et « We can get together », Icehouse est l'un des rares groupes australiens de synthpop à avoir percé dans l'industrie de la musique et à avoir jouit d'une réputation planétaire.
Présentation
À l'origine du groupe se trouve Iva Davies, à la fois chanteur, guitariste, bassiste et claviériste. Ce dernier fonde un premier groupe en 1977 à Sydney, Australie, qu'il décide de baptiser Flowers. Il s'entoure alors de plusieurs autres musiciens, dont Keith Welsh, Anthony Smith et Don Brown.
Les premières prestations du groupe se feront tout d'abord sur les scènes mineures des clubs et bars de la ville et des environs, interprétant entre autres les meilleurs titres de David Bowie, T-Rex, Brian Eno ou encore Lou Reed et Ultravox .
En 1979, Flowers connaît ses premiers Change ments de formation, lorsque Don Brown et Anthony Smith sont respectivement remplacés par John Lloyd et Michael Hoste.
Signé chez le label Regular Records, le groupe sort en mai 1980 leur premier single « Can't help myself », suivi dans la même année de leur premier album « Icehouse ». Tant l'album que le premier single se placeront dans les têtes des charts nationaux et se vendront à grande échelle.
Grâce à ce premier opus, les Flowers acquièrent une notoriété et une popularité dignes des grands groupes, surtout lorsqu'ils raflent en 1980 l'award de la révélation de l'année aux Countdown Rock Awards.
Fort de ce succès, le groupe signe aux débuts de l'année 1981 chez Chrysalis Records, en vue de commercialiser l'album sur les marchés asiatiques, européens et américains. Le groupe Change par la suite leur nom en Icehouse, pour éviter les confusions avec le groupe écossais The Flowers.
Ainsi, lorsque l'album « Icehouse » sort en juin 1981 sur le marché international, il est considéré comme étant un album éponyme. Sous son nouveau nom, le groupe termine l'année 1981 en effectuant plusieurs séries de tournées à travers l' Europe , le Canada et les States.
Désormais mondialement célèbre
Après plusieurs tournées un peu partout dans le monde, Icehouse fait désormais partie des figures incontournables de la scène musicale de l'époque. Entre temps, plusieurs de leurs singles, dont « Icehouse », « Can't help myself » et « We can get together » font un malheur dans les charts U.S., U.K. et australiens.
En pleine ascension vers la gloire, le groupe se sépare à la fin de l'année 1981. Keith Welsh devient alors manager de plusieurs groupes australiens, tandis que Iva Davies s'adonne à une carrière solo.
En janvier 1982, ce dernier enregistre l'album « Primitive man », en tant que projet solo. L'album sort en septembre de la même année, sous la signature et pour le compte du groupe Icehouse. Ce nouvel opus est un grand succès, tant en Australie qu'en Europe et aux States, propulsé par des hits à succès comme « Hey little girl », « Street cafe » et « Great southern land ».
En vue d'assurer une tournée de promotion de l'album, Iva Davies reforme le groupe, avec ses anciens amis Michael Hoste et John Lloyd, auxquels s'ajoutent les nouveaux membres Robert Kretschmer, Guy Pratt et Andy Qunta.
En 1983, la nouvelle équipe sort l'EP « Fresco » et assure les premières parties de la tournée européenne de David Bowie. En 1984, Icehouse sort un nouvel album intitulé « Sidewalk », contenant les tubes « Dusty pages », « Don't believe anymore » et « Taking the town ».
En 1986, le groupe enchaîne avec l'album « Measure for measure », qui ne manquera pas d'inscrire de nombreux titres, dont « Cross the border », « No promises » et « Baby, you're so strange », dans les sommets des charts.
Entre temps, le groupe Change souvent de formations et reçoit plusieurs nouveaux membres comme Simon Lloyd, Brian Eno, Paul Wheeler ou encore Steve Jansen font leur entrée dans le groupe.
Au sommet de leur gloire
Avec maintenant quatre albums et plusieurs singles à succès à son actif, Icehouse enchaîne les tournées mondiales. Un show effectué le 14 août 1986 à New York City sera enregistré et donnera naissance à l'album live « Icehouse: Live at the Ritz ».
L'année suivante, Icehouse connaît la plus grande consécration de sa carrière, avec la sortie de l'album « Man of colours ». Vendu à plus de 750 000 copies, cet opus très réussi constitue le best-seller du groupe, se classant dans le Top 50 du Billboard.
L'album est couronné meilleur album de l'année aux ARIA Awards. Les singles « Crazy », « My obsession » et « Electric blue » seront des méga-tubes dans presque tous les charts majeurs du monde.
Durant les années qui suivent, Icehouse se fait rare des devants de la scène. En 1990, le groupe effectue son grand retour dans les bacs avec la sortie de l'album « Code blue », contenant les singles « Big fun » et « Miss divine ».
À cette époque, le collectif comptait entre autres à son bord Iva Davies, Simon Lloyd, Stephen Morgan et Paul Wheeler.
Après la sortie de la compilation « Masterfile » en 1992 et de l'EP « Spin one » en 1993, ils reviennent vers la fin de l'année 1993 avec l'album « Big wheel ». Par la suite, Icehouse collaborera en 1995 avec le Sydney Dance Company sur la réalisation du spectacle « Berlin », ce qui donnera naissance à l'album « The Berlin tapes ».
Depuis 2001, Iva Davies et sa bande sont continuellement en préparation d'un album, qui devrait s'appeler « Bi-polar poems » et qui jusqu'à maintenant n'a toujours pas vu le jour. En parallèle, Icehouse remasterise ses vieux albums, en y rajoutant quelques « bonus tracks ».
Depuis le 16 août 2006, Icehouse est inscrit au ARIA Hall of Fame.
Parmi les dernières prestations live notables du groupe, on cite une participation le 14 mars 2009 au grand concert de bienfaisance Sound Relief, qui s'est déroulé au Sydney Cricket Ground.