« Mords la vie » ou encore « Ma petite fille de rêve » sont quelques uns des succès de Jean-Michel Caradec .
Le chanteur a également favorisé les débuts deDidier Barbelivien .
Un artiste en devenir
Jean-Michel Caradec naît le 20 septembre 1946 Morlaix (France).
Jeune prodigue, il obtient un premier prix au Conservatoire de Brest, grâce à sa flûte traversière.
En parallèle, il joue de la guitare et fait le tour de la Bretagne. C’est ainsi qu’il passe de scène en scène pour interpréter ses premières compositions.
Une passion pour la musique
Sa passion musicale ne l'empêche pas d'être un bon élève, cependant son ambition universitaire s'arrête en mai 68. Les « évènements » vont accélérer son insertion dans la musique.
C’est alors que tout s’accélère, en 1969, Jean-Michel Caradec signe son premier contrat chez Polydor et enregistre de nombreux 45 tours.
En 1972, il sort son premier album, « Mords la vie », mais c'est deux ans plus tard que l’interprète accède à la notoriété avec « Ma petite fille de rêve »,
L’album permet à Jean-Michel Caradec de s’imposer comme un jeune chanteur complet qui écrit et compose lui-même.
Le passage à l’Olympia
Sa célébrité grandissante, Jean-Michel Caradec se produit à l' Olympia dès 1976 et collabore avec Maxime Le Forestier, Georges Brassens ou encore Serge Lama , de grands artistes pour qui il assure la première partie.
Philanthrope, il n'hésite pas à encourager un chanteur qui débutante, un certainDidier Barbelivien , tout en interprétant « Île », « La ballade de Mc Donald » ou encore « Portsall ».
Un talent qui s’éteint
La carrière deJean-Michel Caradec s’interrompt brutalement et de manière dramatique.
Le 29 juillet 1981, Jean-Michel qui se rend à un concert. Sur la route il est victime d’un accident. Sa voiture vient s’encastrer dans un camion.
La chanson a alors perdu un artiste engagé et jamais résigné prêt à défendre ses idéaux, qu’il s’agisse d’environnement, de poésie ou de liberté.