John Travolta est avant tout un acteur, mais c’est également un talentueux danseur et chanteur.
Des talents qui s’illustrent dans « La fièvre du samedi soir », « Grease » ou encore « Staying alive ».
Grâce à ces films, le comédien devient le symbole du disco et l’égérie de toute une génération.
En 2009, il donnait encore la réplique à Denzel Washington dans « L'Attaque du métro 123 ».
Les débuts
John Joseph Travolta voit le jour le 18 Février 1954 à Englewood (Etats-Unis).
Le jeune homme grandit dans une famille d’acteurs, ce qui explique pourquoi il délaisse ses études dès le lycée pour se lancer dans la comédie.
Après divers petites rôles à Broadway, il participe à la série « Welcome back, kotter ». Son rôle de lycéen décontracté va le suivre jusqu’à ses débuts au cinéma dans « Carrie au bal du diable » de Brian De Palma (1975).
« Saturday night fever » (La fièvre du samedi soir)
Deux ans plus tard, un film va à jamais marquer sa carrière. Il s’agit de « La fièvre du samedi soir ».
Dans ce film, l’acteur devient Tony Manero, un jeune New-Yorkais d’origine italienne. Pour oublier les soucis de son existence à Brooklyn, il se rend chaque samedi soir dans une boîte disco, le « 2001 ». Là-bas, il est le roi de la piste. Annette est d’ailleurs amoureuse de lui mais il ne voit que la jolie Stéphanie, qui danse divinement.
Pour son incroyable prestation, l’acteur reçoit une nomination pour l’Oscar du meilleur acteur.
Avec des chorégraphies impeccables et une bande originale signée par les Bee Gees, le film remporte un immense succès. Les singles extraits se classent d’ailleurs en tête des ventes.
Le disco est à l’honneur et devient alors un phénomène de société. Ce nouveau genre musical est à la mode. John Travolta, devenu une icône, peut se vanter d’y être pour quelque chose.
« Staying alive », réalisé par Sylvester Stallone et qui sort en 1983, est la suite de « La fièvre du samedi soir » et suit toujours les aventures de Tony Manero, qui cette fois, rêve de conquérir Broadway.
Le film ne remporte pas le succès rencontré par le premier volet.
De Grease à Pulp Fiction
En 1978, le comédien joue dans «Grease » un film adapté de la comédie musicale. Le succès est international. Lui et l’actrice, Olivia Newton John , deviennent les icônes de l’Amérique. En plus de son talent pour la danse, John Travolta démontre qu’il sait également chanter.
Sa carrière sera ensuite beaucoup plus houleuse. Pourtant dans « Allo maman, ici bébé » (1989), son rôle de chauffeur de taxi séduit. La comédie romantique devient d’ailleurs la surprise de l’année 1989.
En revanche, « Allo maman, c’est encore moi » est un échec. C’est le film « Pulp Fiction » (1994) de Quentin Tarantino, qui marque véritablement le retour de John Travolta au cinéma.
Aux côtés d’Uma Thurman , de Samuel .L Jackson et de Bruce Willis , le comédien livre un film culte. Sa prestation de Vincent Vega lui vaut d’ailleurs une nouvelle nomination à l’Oscar du meilleur acteur.
L’anti héros
Dès lors, John Travolta interprète des rôles plus sombres, notamment dans : « Volte-face » (1997), « Broken Arrow » (1996) ou encore « Opération Espadon » (2001).
En 2003, il participe pour la première fois à l'adaptation d'un comic, « The Punisher ». Là encore, c’est un anti-héros, Howard Saint, l'ennemi juré du Punisher.
L’année suivante, c’est l’héroïque capitaine des pompiers dans « Piège de feu » avec Joaquim Phoenix .
En 2005, il retrouve son acolyte,Uma Thurman , sur le tournage de « Be cool »(2005) de F. Gary Gray.
Trois ans plus tard, John Travolta se lance dans le doublage de voix, il devient le héros canin de « Volt », un film d’animation. C’est toujours en 2009 que le comédien donne la réplique à Denzel Washington dans « L'Attaque du métro 123 » de Tony Scott.