Chanteur et guitariste de country américain,Johnny Cash est l'homme de "Walk the line".
A l'apogée de son art dans les années 70, "The man in Black" comme les médias se sont plus à le surnommer, a reçu une dizaine de Grammy Awards.
Issu d'un milieu modeste de métayers, Johnny Cash baigne très jeune dans un univers musical folk et country mais également religieux, influencé par sa famille d'obédience baptiste.
En 1950, ses études secondAIRes achevées, Johnny Cash s'enGage durant quatre ans dans l'US AIR Force.
Basé en Allemagne, il apprend à jouer de la guitare.
De retour aux Etats-Unis, il s'installe à Memphis, où il rencontre le guitariste, Luther Perkins, et le bassiste, Marshall Grant.
Ensemble, ils auditionnent pour la maison de disques de Sam Phillips qui les recrute rapidement si bien qu'ils enregistrent "Hey Porter - Cry, cry, cry" qui sort en 1955.
Johnny Cash et son groupe Tennesse two connaissent un succès immédiat qui se confirme avec "Folsom prison blues" et "I walk the line", moins d'un an plus tard.
De la musique au cinéma
Après l'album "Johnny Cash with his hot and blues guitar", le chanteur quitte Sam Phillips et signe avec Columbia, avant de s'installer à Ventura en Californie.
En 1959, il se fait acteur pour son premier film, "Five minute to live", rebaptisé "Door to door Maniac", dans lequel il interprète un tueur psychopathe.
L'année suivante son groupe devient les Tennesse three, avec l'arrivée du batteur, W.S Holland.
La formation se produit dans tout le pays à un rythme épuisant, plus de trois cents concerts par un, poussant Johnny Cash a consommer de plus en plus d'amphétAmines ; ce qui lui vaut une arrestation et une peine à trente jours de prison ainsi qu'un amande de 1.000 dollars.
La renaissance
Soucieux de mettre un terme à cette spirale, il suit une cure de désintoxication avec l'aide de la chanteuse, June Carter, qui devient sa femme.
Le couple écrit "Ring of fire" (1963), une chanson dans laquelle ils décrivent les ravages de l'alcoolisme et des narcotiques.
Dans la vague ascendante à la fin de la décennie et au début des années 70, l'artiste est de retour au cinéma avec Kirk Douglas dans "The gun fight" un western financé par la tribu apache des Jicarillas.
Décidément proche des opprimés et des plus modestes, il se produit dans les prisons de Folsom et de San Quentin. Des concerts qui font l'objet de deux enregistrements.
Il se tourne ensuite vers les médias avec le "Johnny Cash show", une émission qui le popularise un peu plus encore et fait écho à son anticonformisme.
En 1971, après avoir enregistré "Sunday morning coming down" du jeune auteur et compositeur, Kris Kristofferson, sort "The man in Black".
Il s'agit d'un duo avec l'évangéliste, Bill Graham, qui traduit son souci de la spiritualité qui le conduit d'ailleurs en Israël. Il y tourne "The gospel road", un film de Robert Elfstrom sur la vie du Christ, qui fait l'objet d'un album en 1973.
The Highwaymen sur les routes
A la fin de la décennie et au début des années 80, Johnny Cash est contraint de ralentir ses activités à la suite de problèmes de santé et de la fin de son association avec la Columbia.
Pour autant il continue de sillonner les routes à bord de son bus, entouré de ses amis, Kris Kristofferson et Willie Nelson , au sein du groupe The Highwaymen, avec il signe plusieurs disques.
Mais c'est en solo que Johnny Cash renoue avec le succès, notamment avec les opus "American III : SolitAry man" (2000) et "American III : the man comes around" (2002).
Le 13 septembre 2003, au terme de cinquante ans de carrière, Johnny Cash s'éteint des suites de complications dues à son diabète.