King Crimson ©Nostalgie

Biographie King Crimson

King Crimson est un collecti f de rock d'origine britannique, formé en 1969 autour du guitariste Robert Fripp.

Prôneur de sons progressifs métissés, il est surtout connu pour ses influences jazz, heavy metal, rock psychédélique, folk, mais aussi électr o et new wave.

Une fusion sonore que King Crimson grave pour la première fois sur un album « In the court of the Crimson King » en 1969, donnant rendez-vous à un succès immédiat.

Premiers succès

Bien que formé en 1969, King Crimson entame son histoire deux ans plus tôt, lorsque Robert Fripp répond à l'annonce du batteur Mike Giles et du bassiste Peter Giles. Deux musiciens qui veulent concrétiser leur projet de groupe et qui, rejoints par le guitariste, formeront une première formation « Giles & Fripp ».

Après un premier album « The cheerful insanity of Giles, Giles and Fripp » en 1968, Peter Giles quitte cependant la bande et les membres restants, incluant Robert Fripp, Mike Giles et le multi-instumentiste Ian McDonald, se font rejoindre par le bassiste Greg Lake et le parolier Peter Sinfield, pour fonder un nouveau groupe: King Crimson.

Déjà lors de sa première année de formation, King Crimson arpente bon nombre de scènes au Royaume-Uni. Le collectif se produit entre autres sur la scène du Marquee Club et, attirant facilement l'attention, il signe rapidement chez Island Records.

Il en naît un premier album « In the court of the Crimson King » qui, débarquant dans les bacs dans la même année, donne immédiatement rendez-vous au succès. Il n'est en effet, pas question pour le public d'ignorer les sons fusionnés de l'album.

Dans la fin 1969, King Crimson assure déjà la première partie des Rolling Stones.


Les années 70

Le succès du premier album permet déjà à King Crimson de s'identifier. Après de grandes tournées internationales, notamment aux États-Unis, Ian McDonald, Mike Giles, ainsi que Greg Lake décident pourtant d'abandonner le collectif.

Robert Fripp et Peter Sinfield devront ainsi continuer seuls et en collaboration avec quelques musiciens, incluant Keith Tippett et aussi Greg Lake et les frères Giles, ils sortent un second album « In the wake of Poseidon » en 1970.

S'ensuit « Lizard », qui ne fera que confirmer le succès puis, avec un nouveau line-up, incluant le saxophoniste et claviériste Mel Collins, le bassiste et chanteur Boz Burrell et le batteur Ian Wallace, le groupe dévoile un troisième opus « Islands ».

Éclectisme à l'honneur, sur fond d'inspirations rock métissées, ce dernier opus permet encore une fois à King Crimson de se démarquer. Il en naît une grande tournée américaine, donnant lieu à un album live « Earthbound ». Mais Peter Sinfield décidant de quitter le groupe, ces prestations se feront en son absence.

Suivra l'album « Lark's tongues in aspic » en 1973, avec les titres éponymes I et II à l'honneur puis, un an plus tard débarque l'opus à moitié live « Starless and bible black ». Un album qualifié d'expérimental, presque étrange, qui précédera le septième album du collectif « Red ».

L'instabilité interne du groupe pousse Robert Fripp à abandonner et King Crimson se dissout en 1974.


Aujourd'hui encore

Après quelques années à concocter en coulisse, Robert Fripp revient sur scène en 1981, avec un nouveau line-up à la clé. Tony Levin à la basse, Adrian Belew au chant et à la guitare, Bill Bruford à la batterie, ce nouveau collectif sillonnera bon nombre de scènes sous le nom de Discipline, avant de retrouver le nom initial de King Crimson.

Trois opus: « Discipline » en 1981, « Beat » un an plus tard et « Three of a perfect pair » en 1984, seront les fruits de cette formation. Après des riffs de guitares délirants, notamment dans le morceau « Elephant talk » de « Discipline » , le groupe redevient pourtant discret et ne reviendra sur le circuit que dix années plus tard, en 1994.

Un retour, mais également un tournant musical qui sera marqué par un mini-album « VROOOM », suivi de l'album « THRAK » en 1995. Ces opus seront désormais plus sombres, avec des sentiments de désespoir et de défaites à l'honneur, reflétant les inspirations ténébreuses de Robert Fripp.

Les acclamations commencent par ailleurs, à baisser de volume et les deux albums qui suivent, « The construKction of light » en 2000 et « The power to believe » en 2003, font moins de bruit.

Le collectif continue toutefois de se produire sur la scène internationale, notamment avec Robert Fripp, le guitariste Adrian Belew, le bassiste Tony Levin, le percussionniste Pat Mastelotto et depuis 2007, le batteur Gavin Harrison, dans des sous-groupes nommés ProjeKcts.

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