Ils sont jeunes, ils chantent bien, ceux sont les Poppys évidemment.
La chorale d’Anières-sur Seine, marque le début des années 70 par la douceur et la beauté de ses thèmes.
La formation s’illustre notamment grâce à : « Non, non rien n'a changé », « Noël 70 », « Non, je ne veux pas faire la guerre », ou encore « Isabelle, je t'aime ».
Une rencontre inopiné
Les Poppys, c’est une histoire qui commence au début des années 70.
À Asnières-sur-Seine, Jean Amoureux, s’occupe de sa chorale municipale, composé de garçons d’une dizaine d’années.
C’est alors qu’une rencontre change tout, celle avec François Bernheim, l’ancien chanteur du groupe, Roche-Martin (qui comptait égalementVéronique Sanson et sa sœur Violaine).
Le temps des tubes
L’artiste, désormais directeur artistique se prend d’affection pour la chorale, et après une sélection, il créer le groupe, les Poppys. Cette appellation s’inspire du courant musical à la mode de l'époque, la pop music.
Avec leurs costumes de scène multicolores, Les Poppys incarnent un groupe attachant et émouvant.
Régulièrement invités aux émissions de Guy Lux, les enfants-stars cumulent les hits en France, aux Pays-Bas mais aussi en Allemagne : « Noël 70 », « Non, je ne veux pas faire la guerre », « Isabelle, je t'aime », la reprise « Glory, glory, Alléluia », « Let the sunshine in », ou encore « Non, non rien n'a changé ».
Des thèmes universels
En pleine guerre du Viêt Nam, les Poppys n’hésitent pas à aborder la paix, la fraternité, l’amour, l'incompréhension face à la guerre, la violence.
La fin du voyage
Les enfants approchant de l’adolescence et les projets personnels de François Bernheim finissent par mettre un terme à l’aventure des Poppys.
Cependant les petits chanteurs d'Asnières, continuent toujours d’exister…