Liza Minnelli s'est imposée comme la star incontestée du music hall.
Fille de l'actrice Judy Garland et du réalisateur Vincente Minnelli, Liza Minnelli ne pouvait échapper à l'univers artistique.
Elle a peine 3 ans lorsqu'elle décroche son premier rôle au côtés de sa mère dans le film " In the good old summertime " avant de s'illustrer dans "Cabaret" ou encore "New-York, New-York"...
La légende est en marche.
Soucieuse de se détaCher de l'influence maternelle mais attirée par " Les feux de la rampe ", Liza Minnelli arpente les rues de Broadway. Une détermination qui lui permet d'être retenue pour plusieurs revues new-yorkaises avant que sa carrière ne soit véritablement lancée sur grand écran.
C'est chose faite en 1972 avec le comédie musicale " Cabaret " de Bob Fosse dans lequel elle campe une chanteuse du Kit Kat Club dans le Berlin des années 1930. Son interprétation lui vaudra d'ailleurs un Oscar.
Les comédies musicales
Mais c'est cinq ans plus tard avec " New-York, New-York " de Martin Scorsese que sa carrière atteint sa véritable apogée.
Dans cette nouvelle comédie musicale, elle forme avec Robert de Niro un couple assoiffé de jazz au lendemain de la victoire des Américains sur les troupes nipponnes.
Liza Minnelli , qui s'appuie sur ses talents de danseuse et de chanteuse, donne toute sa crédibilité à l'hommage que le film entend revendiquer.
Le music hall réinventé
Pour autant, l'amour des spectateurs pour les comédies musicales s'essouffle et Liza Minneli doit renoncer, contrainte et forcée, à ce genre désormais tombé en désuétude.
Ses talents d'actrice prennent le pas sur ses compétences musicales.
Elle interprète son propre rôle dans " La dernière folie de Mel Brooks " (1976) ainsi que dans " La valse des pantins " (1983), film pour lequel elle retrouve Martin Scorcese.
Le grand Charles
Fin 90, arrive un moment aussi fort qu'attendu par les inconditionnels de l'artiste qui retrouve Charles Aznavour sur la scène du Palais des Congrès.
Avec son ami, rencontré à la fin des années 40, elle donne également des récitals à New York où chacune de leurs interprétations met en exergue leur complicité de toujours et rappelle leurs talents multiples.
Liza Minnelli interprète une professeur de danse à la tête d'une troupe de jeunes débutant dans " Stepping out " de Lewis Gilbert en 1991.
"All that jazz"...
Un an plus tard sort son CD " Live from the City music hall" avec des titres comme "Old friends" ou une reprise de "Imagine".
Avec son disque " Life is a cabaret ", en 2002, elle reprend des classiques, " All that jazz " ou encore " New-York, New York ".
Liza Minnelli renoue avec la comédie en 2005 avec " The oh in Ohio " de Billy Kent.
En 2006, elle entreprend une tournée européenne qui la mène en Belgique et naturellement en France, où elle se produit à l'Opéra Garnier.
Liza Minnelli retourne à Broadway pour un nouveau concert solo, appelé " Liza’s at the Palace… ! ", qu’elle soutient entre décembre 2008 et janvier 2009.
Retour dans l'hexagone pour la diva qui est sur la scène du Palais des Congrès le 27 juin 2009.
Comme sa mère Judy Garland, Liza Minelli a donné vie à des personnages légendAIRes de comédies musicales, la Dorothy du " Magicien d'Oz " pour l'une et la Francine Evans de " New-York, New-York " pour l'autre.
Son charisme et son tempérament de feu lui ont également permis de s'imposer comme la star incontestée du music hall.