Louis Prima était un artiste complet : trompettiste, il était également compositeur et surtout chanteur. Son principal succès est "I'm just a gigolo" en 1943.
Le King of the swingers s'éteint dans l'anonymat en 1978 après trois années de coma.
Né dans une famille de musiciens d’origine italienne dans la capitale du jazz, New Orleans, Louis Prima est promis à un bel avenir. Il commence par apprendre le violon avec lequel il remporte son premier prix. C’est seulement à ce moment qu’il s’attaque à la trompette.
Avec cet instrument, il décide d’intégrer un orchestre de sept musiciens dans les années 1920, puis de se produire dans différentes formations musicales dans lesquelles il s’affirme comme un musicien hors pairs.
En 1933, il rejoint Chicago pour enregistrer ses premiers disques sous le nom de Hotcha trio. Ils se nomment « Chinatown » et « Dinah ». Un an plus tard, il fonde à New-York le septette Louis Prima & his New Orleans gang. On le retrouve également dans quelques films.
« I’m just a gigolo »
En 1936, Le King of the swingers, son surnom, écrit « Sing sing sing », rendue célèbre par Benny Goodman. Si ce titre est un gros succès, son principal fait d’arme reste la chanson « I'm just a gigolo », composé à la base pour l’armée américaine en 1943. Elle connaît d’ailleurs une version française, signée Carlos.
Il entame dès 1949 une carrière en duo avec la chanteuse Keely Smith… sa quatrième femme. Ensemble, ils interprètent le single « That old black magic », récompensé par un Grammy Award en 1959 (il s'agit de la première cérémonie).
Après un cinquième et ultime mariage, Louis Prima cours après son succès passé, sans véritablement arriver à ses fins. Il est opéré en 1975 d’une tumeur au cerveau et tombe immédiatement dans le coma. Il meurt officiellement le 24 août 1978 dans sa ville natale. On trouve sur sa tombe un épitaphe reprenant un couplet de sa chanson phare, « I’m just a gigolo ».