Michel Jonasz ©EMI

Michel Jonasz

Né(e) le : 21/01/1947

Nom de naissance : Michel Jonasz

Signe : Capricorne

Pays de naissance : France

Genre musical : Soul , Blues

Biographie Michel Jonasz

 

Depuis la fin des années 60, Michel Jonasz a su brillamment mélanger pop, blues, R&B et jazz et à l’instar d’un Claude Nougaro ou d’un Charles Aznavour, à qui il doit l’un de ses premiers hits, il a réussi a faire rentrer ce genre dans les charts grâce à des tubes aussi légers et imparables que « Joueurs de Blues » et « La Boîte de Jazz ». 

 

 

Un artiste en herbe 


Né le 21 janvier 1947 à Drancy de parents juifs hongrois ayant échappé à la Shoah, Michel Jonasz s’intéresse très tôt à la musique et abandonne l’école à 15 ans pour entamer une carrière de pianiste. 

Après avoir officié dans différents petits groupes de rock (notamment Vigon et Les Lemons), c’est en 1966, à 19 ans, qu’il fonde son premier groupe, King Set. 

En 1968, après une première composition originale qui commence déjà à tourner en radio baptisée « Apesanteur », c’est avec la reprise particulièrement groovy du « Jezebel » de Charles Aznavour qu’il finit de se faire connaître.



De King Set à Jonasz


Le succès de ses deux premiers titres lui donne des ailes et il se lance dès 1968 dans des aventures solo sous son propre nom. 

Toujours épaulé du guitariste Alain Goldstein, qui jouait déjà dans King Set, ces premiers enregistrements lui permettent de faire la rencontre de l’arrangeur génial Jean-Claude Vannier (à qui l’on doit notamment « L’aigle Noir » de Barbara et le « Melody Nelson » de Gainsbourg) avec qui il signera certains titres de « Super Nana » en 1974. Dessus, les titres, « Dites-Moi » et « Super Nana » permettent à sa carrière de décoller instantanément. 

Mêlant souvent humour et tendresse, mélancolie, swing et spleen contemporain dans des airs tantôt jazzy, tantôt blues, Michel Jonasz embrasse les années 80 avec un album au titre aussi annonciateur que désinvolte, « Les Années 80 Commencent ».



Jamais parti, jamais naze…


C’est le World Trade Center derrière lui et un chronomètre à la main que les années 80 commencent pour Michel Jonasz, sur la pochette de son premier album de la décennie qu’il va survoler avec autant d’aisance que la précédente. 

Au rythme d’un album par an (deux album quand il se fend d’un Live comme en 1977 pour son concert au Théâtre de la Ville), Michel Jonasz ne tire pas, il mitraille avec le même panache que son swing inimitable. Et c’est avec l’album « Uni vers l’Uni » et un son plus synthétique que sur ses précédents albums que Michel Jonasz fera danser la France entière grâce aux tubes comme « La Boîte de Jazz », « La F.M. qui s’était Spécialisée Funky » mais aussi l’atmosphérique « Uni vers l’Uni » qui offre son titre à l’album. 

L’opus lui permet aussi de rendre hommage à l’une de ses idoles, Ray Charles, à qui il dédie un titre. Vient ensuite un double album concept, « La Fabuleuse Histoire de Mister Swing », enregistré en concert et composé exclusivement de titres inédits. 

Sorti en en 1987, l’album marque peut-être le paroxysme de la carrière d’un chanteur qui, comme il l’annonce lui-même, a dédié sa vie et sa carrière au swing, auquel il rend ici un vibrant hommage.



Les années 80 finissent…


Depuis, le début des années 90, Michel Jonasz se diversifie. Il touche à la bande originale (« Miss Missouri », de Elie Chouraqui) après avoir déjà participé à celle de « Clara et les Chics Types » en 1981, mais surtout, il se met à passer plus de temps devant la caméra pour confirmer une carrière de comédien entamée en 1982 avec « Qu’est-ce qui fait courir David ? » dans lequel il croisait Charles Aznavour. 



Artiste multi-facettes


Dès 1999, conjointement à des sorties studio, live et compilations diverses, les projets cinématographiques et télé.

La première partie des années 2000 se déroule devant la caméra.  Avec notamment une première apparition dans un téléfilm. Deux après le début du nouveau siècle , il sort un nouvel opus «  Où Vont Les Rêves », suivi d’une tournée dans toute la francophonie. 

En 2004, il tourne dans quatre films alors que l’année suivante sa société de production devient un véritable label.  Il fête ça en sortant son 14ème album « Michel Jonasz », qu’il soutient par plus d’une centaine de concerts.

En 2009 Michel Jonasz finit par allier toutes ses  passions sur scène en montant la pièce « Abraham », qu’il écrit, joue, met en scène et dont il compose la musique.

Côté cinéma, en 2013, il est dans «Rue Mandar», de Idit Cébula et «Un excellent dossier!», de Artus de Penguern (court-métrage) puis, en 2014, dans «ADN, l’âme de la terre», de Thierry Obadia. En 2016, il joue dans «Dieu merci !», de Lucien Jean-Baptiste, qu’il retrouve en 2017 dans deux films: «Il a déjà tes yeux», et «La Deuxième Étoile» (suite de «La Première étoile»). Ainsi que dans «Baby Phone», d’Olivier Casas.

 

A la télé, après huit épisodes tournés et diffusés en 2016, il revient dans la deuxième saison de la série belge, «Lebowitz contre Lebowitz», qui est diffusée à partir du 14 février 2018. Dans cette série judiciaire, il interprète un personnage maniaco-dépressif. Il avait déjà joué en 2017, dans un épisode de «Boulevard du Palais», une autre série judiciaire.

Depuis son dernier album studio sorti en 2011, « Les Hommes Sont Toujours des Enfants », Michel Jonasz se consacre à la scène sous toutes ses formes, qu’elle soit télévisuelle dans divers téléfilms, musicale, ou théâtrale, puisqu’après « Abraham », il raconte en 2014 ses débuts d’artiste dans la pièce « La Vie est une Tarte aux Pommes ». 

C’est un retour aux sources bien légitime pour Michel Jonasz, qui avait fait ses débuts sur les planches dans « Le Temps Viendra » de Romain Rolland, en 1964, quelques années avant d’enregistrer son premier hit avec les King Set.

 

Il remonte sur les planches de février à fin avril 2017, dans «Les fantômes de la rue Papillon», de et mis en scène par Dominique Coubes, au Théâtre du Gymnase-Marie Bell, à Paris. La rencontre entre deux fantômes morts tous deux rue Papillon, à 75 ans d’intervalle, est un  plaidoyer contre le racisme et l’antisémitisme. La pièce est reprise en octobre 2017 au Théâtre La Bruyère.

Actif sur tous les fronts artistiques, Michel Jonasz est aussi investi dans des associations de soutien aux enfants orphelins du sida ou malades, et pour l’aide à l’enfance tibétaine. Il est aussi parrain depuis 2017 de l’association «1 pour tous, tous pour l’autisme».

 

Le Michel Jonasz Quartet

Michel Josnasz en avait envie depuis quelque temps, et c’est en 2015 qu’il décide de tourner avec le Michel Jonasz Quartet, composé de ses vieux complices, Manu Katché, Jérôme Regard et Jean-Yves d’Angelo. 30 ans après «Unis vers l’Unis», les quatre musiciens n’ont rien perdu de leur talent ni du plaisir de jouer ensemble. 

En 2017, il revient sur la scène du Palais des Sports à Paris, avec, de nouveau, le Michel Jonasz Quartet, et part en tournée: Rouen, Dijon, Vichy, Arras, Strasbourg, Saint-Etienne, Lille, St Brieuc, Nantes, Nancy, Joué-les-Tours. Puis il est aux côtés d’une autre de ses bandes de copains pour l’hommage à Eddy Mitchell, sur le disque «La même tribu». 

En 2018, la tournée Quartet se poursuit en mars et avril, avec des concerts  à Marseille, le 13 octobre, quelques jours avant Mons (Belgique) et la Seine Musicale à Boulogne Billancourt, le 15 décembre. Et la Saison 3 de «Piano / Voix», avec Jean-Yves d’Angelo, repart avec un nouveau tour de chant.

 

 

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