Michel Polnareff : ses débuts
En 1966, Michel Polnareff rencontre Lucien Morisse, le découvreur de talents, celui qui a découvert la chanteuse Dalida dix ans plus tôt, en 1956 ! Il devient son manager. Ensemble, ils donnent naissance au premier 45 tours de l’artiste. C’est « La Poupée qui fait non », premier tube du chanteur et succès immédiat. Très vite, Michel Polnareff les enchaîne en sortant « L’Amour avec toi », qui fait scandale au moment de sa sortie en 1966, suivi de « Love Me Please Love Me » en 1967. En 1970, avec « Je suis un homme », Michel Polnareff s’amuse de l’ambiguïté sexuelle relayée par les médias à cause de son look très efféminé. En 1972, il sort un autre morceau à succès, « Holidays ».
Michel Polnareff : son exil américain en 1973
Le 13 octobre 1973, Michel Polnareff est contraint de s’exiler, direction les États-Unis. Il effectue son trajet sur le paquebot France. Son départ n’entache en rien son talent et son inspiration : en 1977, il rend hommage à son pays d’origine en écrivant une déclaration d’amour, « Lettre à France ». On découvre alors une facette nostalgique et particulièrement touchante du chanteur provocateur.
Michel Polnareff : un compositeur de génie
Bien installé aux États-Unis, Michel Polnareff poursuit sa production et sort plusieurs opus dont « Tibili », en 1973, « Bulles » en 1981, « Incognito » en 1985 ou encore « Kâma Sûtra » en 1990, sur lequel figure le tube « Goodbye Marylou ». Michel Polnareff fait également partie, ne l’oublions pas, des grands Michel de la chanson française avec, entre autres, ces destins incroyables que sont Berger ou Sardou.
Michel Polnareff : son retour en France
Après des années d’absence de la scène médiatique, c’est en 2016 que Michel Polnareff a effectué son grand retour en France pour réaliser une grande tournée. Il restera notamment quatre soirs de suite à l’AccorHotel Arena et passera par l’Olympia : une preuve de plus de l’amour de son public et de son statut de star légendaire.