Rendez-vous au tribunal
Ce ne sera pas la première fois que Michel Polnareff aura à faire à la justice, bien qu’historiquement, c'est lui qui s’est déjà retrouvé du mauvais côté de la barre. Effectivement, suite à une arnaque notoire de son homme de main dans les années 70, le chanteur était revenu d’une tournée non seulement ruiné, mais avec l’État français qui lui réclamait des arriérés d’impôts impayés. L’affaire, qui se double d’autres incidents dans sa vie, provoque un exil américain du chanteur qui durera de 1973 à 1984. Un exil duquel sortira certains très grands albums, comme «Fame à la mode» ou encore «Bulles», qui contient les tubes synthétiques «Tam Tam» et «Radio».
Une publicité préjudiciable
Depuis 2011, personne n’a échappé aux publicités Cetelem qui mettent en scène des sosie de Michael Jackson, Marilyn Monroe ou… Michel Polnareff. Au cinéma, à la télé, les campagnes se sont multipliées depuis 4 ans, au point que certains ont pu croire que Michel Polnareff avait signé «un contrat en or» avec Cetelem, comme le précise son avocate. Pire, d’autres ont fini par baptiser le chanteur de «Goodbye Marylou», Cetelem. «Une situation préjudiciable pour la notoriété de Michel Polnareff», précise son conseil juridique. On peut le croire. De fait, Michel Polnareff a décidé de mettre fin à cette gaudriole d’un goût qui commence effectivement à être douteux.
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