Figure emblématique du groupe Chicago Blues, ce chanteur et musicien, souvent opposé au musicien, Howlin' Wolf a inspiré de nombreux artistes notamment les Rolling Stones ou encore Led Zeppelin.
« You need love » ou encore « I just want to make love to you » sont quelques uns des titres de la longue discographie de Muddy Waters entré dans la légende.
Les Chicago Blues
McKinley Morganfield naît le 4 avril 1915 à Rolling Fork (Etats-Unis).
C’est pour Alan Lomax que Muddy Waters enregistre la première fois (1940).
Après cette expérience, le chanteur se dirige vers Chicago où il délaisse sa guitare acoustique en faveur d‘une électrique. En créant une partie rythmique et de l'harmonica, il fonde, les Chicago Blues.
Sa formation s’illustre dans la banlieue ouest. Cependant ses débuts sont laborieux, en effet Muddy Waters doit tenter sa chance à plusieurs reprises avant de pouvoir signer un contrat chez Chess Records.
Muddy Waters l’éclectique
Ses influences musicales sont très éclectiques, en effet l’artiste s’inspire du blues, du rock, du folk, en passant par le jazz et la country ou encore le rythm and blues. Muddy Waters prend même le grand guitariste Chuck Berry sous son aile. Il l’aide ainsi à obtenir son premier contrat d'enregistrement.
Ses représentations en Angleterre, en 1960 et en 1961, révèlent pour la première fois un groupe de rock pur et dur en action. Sa musique va aussi jusqu’à inspirer de grands noms de la musique.
De belles inspirations
Les Rolling Stones y trouvent leur nom de scène, grâce au titre « Rollin Stone », titre repris par Catfish Blues.
« Whole lotta love » de Led Zeppelin s’inspire du titre de Muddy Waters écrit par Willie Dixon « You need love ». Ce dernier écrit d’ailleurs : « I just want to make love to you », « Hoochie Coochie Man », et « I'm ready » .
Le 30 avril 1983, le chanteur s’éteint à l’âge de 68 ans. Muddy Waters est enterré à Alsip près de Chicago .
Sa musique continue cependant de retentir grâce à de nombreuses compilations qui voient le jour dont : « The golden anniversary collection » en 2000 ou encore « The Anthology » en 2001.