Nicolas Peyrac a fait des études de médecine
L’artiste est issu d’une famille de médecin. Son père exerçait à la campagne, en Bretagne ; sa mère était ingénieur des travaux publics avant de se tourner elle-aussi, vers la médecine. Nicolas Peyrac entreprend donc des études de médecine. Mais il décide de tout arrêter au cours de sa sixième année afin de devenir artiste. Il connaît son premier grand succès en 1975, avec « So far away from L.A. », suivi de « Et mon père », la même année.
Il a vécu plusieurs fois à l’étranger
États-Unis, Côte d’Ivoire, Québec… Nicolas Peyrac a posé ses valises un peu partout dans le monde ! Ce globe-trotteur a d’abord suivi sa mère à New York entre 1962 et 1963, où elle travaillait dans un hôpital. Il la rejoindra ensuite en Côte d’Ivoire à la fin de l’année 1971. Elle est alors chef de service à la faculté de Médecine d’Abidjan et il recommence sa 2e année de médecine là-bas. À l’époque, il y a des équivalences pour les étudiants français entre les deux pays. En septembre 1979, c’est pour Los Angeles qu’il s’envole afin de composer de nouvelles chansons. Enfin, en juin 1993, il s’installe à Montréal, ville où il habitera pendant de longues années.
Nicolas Peyrac : un compositeur émérite
En plus d’être chanteur et romancier, Nicolas Peyrac est aussi un remarquable compositeur. Il a écrit pour les plus grands artistes de la chanson française, de Marie Laforêt avec « Tant qu’il y aura des chevaux » (1973) à Johnny Hallyday avec « Je n’oublierai jamais » (1982), sans oublier Gérard Lenorman pour qui il compose « Ailleurs » (1975) ou « Comme une chanson bizarre » (1976).
Il est atteint d’une leucémie
Le 21 mars 2012, Nicolas Peyrac apprend qu’il est atteint d’une leucémie. Pour mieux exorciser cette terrible nouvelle, il écrit un livre, « So far away, un certain 21 mars », dans lequel il se confie. Il raconte alors dans Gala (23 octobre 2013) : « Je n’y ai d’abord pas cru. J’ai eu du mal à respirer (…) En trois secondes, mon histoire a basculé. » En effet, ce n’est pas la première fois que Nicolas Peyrac doit faire face à cette maladie : sa mère est décédée d’une leucémie en 1977. Heureusement pour lui, il s’agit d’une leucémie lymphoïde chronique (LLC), avec laquelle on peut vivre des années sans subir de traitement. Une maladie qui ne l’empêche pas de monter sur scène, ni d’enregistrer.
Nicolas Peyrac a écrit plusieurs romans
Grâce à ses dons d’écriture, l’artiste va publier quatre romans tout au long de sa carrière. Le premier paraît en 1994. « Qu’importe le boulevard où tu m’attends » traite des sentiments et des relations entre les personnes, et des blessures d’amour. En 2006, « J’ai su dès le premier jour que je la tuerais » est un drame psychologique sur fond d’adultère. Son troisième ouvrage, « Elsa », est publié en 2009. Ce polar aborde le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Enfin, son dernier ouvrage est une autobiographie parue en 2013, « So far away, un certain 21 mars ».