Né en 1948 aux États-Unis, à Detroit dans le Michigan, Oliver Cheatham est un Américain qui est tombé amoureux de la musique dès son jeune âge.
Il découvre très tôt l'univers des mélodies à travers le gospel. Sa mère, conquise par sa voix hors du commun, décide de le pousser plus loin et l'encourage à devenir un chanteur professionnel.
Du gospel au disco-funk
Pendant toute son enfance, Oliver Cheatham baigne dans le monde du gospel, sa mère étant elle-même chanteuse.
Vers l'adolescence, il décide d'avancer un peu plus loin et rejoint plusieurs petits groupes, dont Mad Dog & The Pups, The Young Sirs ou encore Gaslight.
Des intégrations qui lui permettent d'enregistrer son premier single « Hard times », produit par un label de niveau local.
Doté d'un talent particulier et d'une volonté de fer de poursuivre son rêve, Oliver Cheatham s'associe avec Al Perkins, l'ancien membre du groupe Sins of Satan et fonde son premier groupe dans les années 70. Il le nommera Roundtrip.
La formation est ensuite renommée Oliver et sort deux albums au bout de quelques années. Des opus qui ne donnent pas encore rendez-vous au succès.
Vers le début de l'année 80, Oliver Cheatham décide de poursuivre une carrière en solo et décroche un contrat chez la maison de disques MCA Records.
Plus motivé et inspiré que jamais, il n'hésite pas à dévoiler sa propre musique. Un mélange de funk et de soul, soufflé par un brin de rythme disco.
Get down saturday night
En 1983, Oliver Cheatham sort son premier album solo. Intitulé « Saturday Night », cet opus est produit par Al Perkins et renferme différents titres très disco-funk, dont le tube « Get down saturday night ».
Ce dernier, écrit par Oliver Cheatham lui-même et par l'instrumentaliste Kevin McCord, conquiert facilement le coeur du public. Le tube étant muni de mélodies et de rythmes largement entraînants, avec des paroles dignes de grands écrivains.
Les amateurs de la musique disco-funk sont éblouis et qualifient le titre de « meilleur morceau disco de tous les temps ».
« Get down saturday night » ne tarde pas à faire le tour du monde. La 23è place lui revient dans les charts allemands et le 38è rang dans les tops de la Grande Bretagne.
Le titre ne tarde pas non plus à devenir le sujet d'intérêt des dj's et devient facilement le tube le plus convoité en terme de mixage, dans les années 80.
Oliver Cheatham lui-même projette d'en faire plusieurs versions. Désormais, sa carrière musicale va tourner autour de « Get down saturday night ».
La saga
Pendant une certaine période, Oliver Cheatham demeure dans le silence.
Vers le début de l'année 2003, en collaboration avec Room 5, il décide de revenir sur le devant des projecteurs et sort un nouveau single intitulé « Make luv ».
Ce titre, une variante de « Get down saturday night » fait des tapages dès sa première sortie. Que ce soit en France, en Allemagne ou aux États-Unis, le tube se place dans les charts des singles.
Particulièrement dans le Royaume Uni, il occupe la première place des ventes pendant une durée de plus d'un mois.
Un succès qui confirme encore une fois celui du titre original de l'année 1983.
En 2005, en collaboration avec le dj Michael Gray, Oliver Cheatham sort un nouveau tube intitulé « The week-end », toujours une variante de « Get down Saturday night ».
Un succès fou accueille encore une fois le titre, avec une première place dans les tops des ventes de singles dans plusieurs pays. Après ces divers cartons dignes d'un record, le titre « Get down Saturday night » devient un tube incontournable non seulement lorsque l'on fait référence au disco-funk, mais également lorsque l'on parle de remix.
Jusqu'en 2007, le titre est repris par de grands dj's et de musiciens, si l'on ne cite que Axwell, Def Bond, Junior Jack, DJ Tonka, Daft Punk, Rohff, DJ Abdel, ou encore Franz Ferdinand .
Aujourd'hui encore, les rythmes du tube continuent à résonner dans les grands discothèques, surtout avec la récente sortie de l'album réédité de « Saturday night ».